'Si nous sommes dans la joie, gardons-nous de porter nos pensées au-delà du présent.'
Horace
In the beginning I wanted to blend in the photos from my first digital cameras in a sort of non chronological journal. However I only managed to send out texts and references ... not the slightest photo during these last four years. Now four years later I only seem to be able to publish photos and images and texting is more difficult ... to realize ... ... The easy thing is referencing ... "Approaching" and "A Certain Point of View" are my own identities.
Thursday, December 31, 2009
Wednesday, December 30, 2009
Sunday, December 27, 2009
Tuesday, December 22, 2009
Treni e rimborsi
Ce ne sont pas les prix plus chers qui vont améliorer le service ..
Higher prices are no guarantee for better service ....
Higher prices are no guarantee for better service ....
Monday, December 21, 2009
Sunday, December 20, 2009
Friday, December 18, 2009
Thursday, December 17, 2009
Tuesday, December 15, 2009
Friday, December 04, 2009
Thursday, December 03, 2009
Minarets: la Libye veut que l'ONU quitte la Suisse
Can you ever believe how ridiculous leaders can become ?
How dare you is what he said.
Enough is what I say.
Try to remember that you are simple and generous,
oil may be a lot, but it is no longer everything,
havaries spoil coast lines,
and nobody pays for the damage.
A la semaine prochaine, peut-être ..
How dare you is what he said.
Enough is what I say.
Try to remember that you are simple and generous,
oil may be a lot, but it is no longer everything,
havaries spoil coast lines,
and nobody pays for the damage.
A la semaine prochaine, peut-être ..
Tuesday, December 01, 2009
Thursday, November 26, 2009
Attention Arnaque Office de tourisme venice card :: Forum Venise :: Routard.com
Le tourisme est fait de multiples facteurs, j'ai subi l'arnaque des transports à Hambourg, Allemagne par un personnel que je considère comme étant particulièrement stressé, désagréable, malformé, peut-être mal payé et mal renseigné, mais l'impression de malhonnêteté reste avec des touristes qui n'ont pas les moyens pour faire un tourisme aisé. Et même en parlant la langue du pays, ça n'a servi à rien.
Ce qu'on peut reprocher à ces instances est ce qu'ils veulent en toute simplicité vous aiguiller sur le plus cher avec un style de moindre politesse.
Hambourg a sa bourgoisie et sa chiqueria chic, son argent, c'est une ville avec des grands projets et une vision de ville pas totalement intelligente surtout en ce qui concerne ses nouveaux quartiers particulièrement innondables à la moindre merci météorologique, ... et de sa pollution sur le fleuve Elbe, ne m'en parlez pas. L'air et les fleuves sont malheuresement très vulnérables.
Mme Merkel n'a jamais réalisé que la grande pollution existe aussi sur les fleuves allemands. Si Madame Merkel veut m'engager comme expert, je pourrais lui en parler.
Ce qu'on peut reprocher à ces instances est ce qu'ils veulent en toute simplicité vous aiguiller sur le plus cher avec un style de moindre politesse.
Hambourg a sa bourgoisie et sa chiqueria chic, son argent, c'est une ville avec des grands projets et une vision de ville pas totalement intelligente surtout en ce qui concerne ses nouveaux quartiers particulièrement innondables à la moindre merci météorologique, ... et de sa pollution sur le fleuve Elbe, ne m'en parlez pas. L'air et les fleuves sont malheuresement très vulnérables.
Mme Merkel n'a jamais réalisé que la grande pollution existe aussi sur les fleuves allemands. Si Madame Merkel veut m'engager comme expert, je pourrais lui en parler.
Wednesday, November 25, 2009
Tuesday, November 24, 2009
Obama s'engage à «finir le boulot» en Afghanistan
Afghanistan is not a country that I would want to die for, Afghans never managed to be nor to have a united country, the British never managed to control the Khyber Pass, the Soviets wanted an access to the Indian Ocean ... and what do you, the people, propose ? In view of what happened, I would have let Russia win ... and everybody knows the Russians (or if you want the Soviets) could not have won the war. They would have been obliged to find another solution, one reason less to blame the US.
Peace and freedom cannot be offered when people do not unite. The Afghan tribes have not ever united their efforts in the past 120 years ... and this is true for other countries as well ...
War is no religion ...
Peace and freedom cannot be offered when people do not unite. The Afghan tribes have not ever united their efforts in the past 120 years ... and this is true for other countries as well ...
War is no religion ...
Monday, November 23, 2009
Sunday, November 22, 2009
Saturday, November 21, 2009
4me Prix International Arte Laguna: Peinture, Sculpture et Art Photographique
Si Visarte ou Focale veulent bien payer les frais de ma participation, ils peuvent le faire en comptant sur ma gratitude.
Ceci est important. Et j'insiste carrément comme les Suisses.
Ceci est important. Et j'insiste carrément comme les Suisses.
Urgence - bluewin.ch
Si c'était vraiment comme ça, ce serait parfait, mes chers amis, vous en promettez des choses ...
Chez vous la protection spam n'existe pas, même quand elle est activée ....
Chez vous la protection spam n'existe pas, même quand elle est activée ....
Air France inaugure son A380 sur la ligne Paris-New York
I love flying, but as a matter of fact I want to tell you one thing about computers.
I advise you strongly not to buy any external hard disk with any Nero Utilities, all of a sudden you find an icone Nero Scout and you don't have a CD-Rom/DVD drive any more, you can't eliminate Nero Scout and you can't restore your DVD drive ... and to eliminate Nero is really not easy.
My little sideline, and time consuming it was ....
I advise you strongly not to buy any external hard disk with any Nero Utilities, all of a sudden you find an icone Nero Scout and you don't have a CD-Rom/DVD drive any more, you can't eliminate Nero Scout and you can't restore your DVD drive ... and to eliminate Nero is really not easy.
My little sideline, and time consuming it was ....
Thursday, November 19, 2009
Sunday, November 15, 2009
On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux. Henri Matisse
"'Dis-moi par qui tu fais juger et je te dirai qui tu es'. Il n'est pas en politique d'axiome plus sûr."
François Mitterrand
"Le Coup d'Etat permanent"
François Mitterrand
"Le Coup d'Etat permanent"
Saturday, November 14, 2009
Marseille.fr - Les droits et devoirs du chien "citadin citoyen" en débat
Monsieur le Maire Gaudin a une pléthore d'excellents programmes pour une merveilleuse ville, mais sincèrement les crottes de chiens partout quand il pleut, c'est glissant et très désagréable, ça rapelle Paris entre 1969 et 1976. Il y a un travail à faire ... aucune ville française que j'ai visitée m'a communiqué aussi clairement que les chiens dans cette ville ont le droit de crotter partout ....
Je dois aussi vous dire que les toilettes qui se trouvent dans les établissements publics sont souvent très étroites que même un homme de votre taille ne devrait pas pouvoir y rentrer ni pouvoir en sortir ... c'est en règle général pour les ultra minces ... les établissements publics devraient être plus spacieux ... Monsieur le Maire, faites un petit effort pour le bien-être général ....
Je dois aussi vous dire que les toilettes qui se trouvent dans les établissements publics sont souvent très étroites que même un homme de votre taille ne devrait pas pouvoir y rentrer ni pouvoir en sortir ... c'est en règle général pour les ultra minces ... les établissements publics devraient être plus spacieux ... Monsieur le Maire, faites un petit effort pour le bien-être général ....
Endettés, les studios hollywoodiens MGM sont à vendre
What else ? It is no longer interesting to have these studios, same thing all over, Cinecittà, Paris, London ... and don't ask me to pay for those things and the stars ...
Thursday, November 12, 2009
Berlin, capitale inachevée
I wouldn't want to live in Berlin, I could prefer Marseille .... but every big city has its problems ...
UE : les jeux restent ouverts pour la présidence du Conseil
Je choisis (I vote for) Ségolène Royal ... qui n'a jamais postulé ...
Tuesday, November 03, 2009
Monday, November 02, 2009
Sunday, November 01, 2009
Saturday, October 31, 2009
Pierre Keller acceptera-t-il de diriger le projet de Musée des beaux-arts?
Ca sent la combine et les bons copains ... quand c'est Suisse, c'est comme ça, on ne peut rien faire ...
It's not only like this, but I don't relate when I have the feeling that this is how it goes ...
In Switzerland one has to be sporting, but my system is old and out of date. I am a used person and I can't do what others can do. My body is not you anymore ... je suis aristocrate et je me plais seulement quand les gens n'obligent pas les autres à obéir inutilement ...
It's not only like this, but I don't relate when I have the feeling that this is how it goes ...
In Switzerland one has to be sporting, but my system is old and out of date. I am a used person and I can't do what others can do. My body is not you anymore ... je suis aristocrate et je me plais seulement quand les gens n'obligent pas les autres à obéir inutilement ...
Présidence de l'UE : les candidats vedettes n'ont plus le vent en poupe
Je préfère Giscard d'Estaing ou quand-même Tony Blair aux autres candidats, mais je demanderai qu'ils donnent leurs salaires pour tous ceux qui sont dans le besoin ... ou qu'ils n'en prennent aucun salaire pour leur fonction, c'est-à-dire que je ne désire pas une fonction de ce genre qui coûte encore ... tout est déjà trop cher ...
I don't want any European President getting money for his job, and no small country president for Europe ... who makes sure that he can fill his pockets wherever he goes ...
I don't want any European President getting money for his job, and no small country president for Europe ... who makes sure that he can fill his pockets wherever he goes ...
New York: la Zurichoise Bice Curiger reçoit le Swiss Institute
Ne me prenez pas pour une idiote, mais quand on nous parle d'art et de papesse, je me dis que ce style a fait ses heures ....
Avant il y avait le talent et l'artiste ... et maintenant c'est un jeu concurancier peu intéressant ... les meilleurs ne s'intéressent plus ... et tout cela est (in)intéressant... ? pour vous ?
Pensez pour vous-mêmes ... regardez et sachez regarder ...
Ne suivez pas seulement la route ... de la bureautique ?
Avant il y avait le talent et l'artiste ... et maintenant c'est un jeu concurancier peu intéressant ... les meilleurs ne s'intéressent plus ... et tout cela est (in)intéressant... ? pour vous ?
Pensez pour vous-mêmes ... regardez et sachez regarder ...
Ne suivez pas seulement la route ... de la bureautique ?
Friday, October 30, 2009
Air France réceptionne son premier A380
L'Europe connaît aussi ses retards ... quand c'est à Hambourg que ça clinque, c'est la France qui trinque ... et Mme Merkel doît contenter son Parlement ... elle est très efficace, mais ça ne sert à rien, elle doit d'abord contenter les Russes avant son alliance européenne ...
«Les Français aiment bien Chirac, c'est dommage»
Triste France ... surtout que les moeurs politiques contemporaines sont toujours plus attristantes encore ...
Le traité de Lisbonne pourrait entrer en vigueur avant la fin de l'année
Et mon commentaire est .... que la monnaie n'est pas une offrande
Monday, October 26, 2009
Rapport sévère sur le coût de la présidence française de l'Union
Money and use .... what is possible today ?
Sunday, October 25, 2009
Thursday, October 22, 2009
Tuesday, October 20, 2009
1 in 6 Americans in poverty
‘Brother, I’m not taking anything from you. I’m just trying to live my life.’
L'amour et l'intimité sont les sources de tout ce qui nous rend malades ou bien portants.
"Connaître, ce n'est point démontrer, ni expliquer. C'est accéder à la vision."
Wednesday, October 14, 2009
Tuesday, October 13, 2009
Barroso adresse une mise en demeure au président tchèque
Comment ose-t-il ?
Je dirais à Jan qui a le même prénom que mon frère - et je m'appelle aussi Fischer par le nom de mon père - d'agir et de voter selon sa conscience profonde ... sans égard des intérêts ....
Barroso n'a aucune pression à exercer ... sur un pays qui réfléchit ... il représente l'institution et le malaise institutional également ...
Je dirais à Jan qui a le même prénom que mon frère - et je m'appelle aussi Fischer par le nom de mon père - d'agir et de voter selon sa conscience profonde ... sans égard des intérêts ....
Barroso n'a aucune pression à exercer ... sur un pays qui réfléchit ... il représente l'institution et le malaise institutional également ...
Le dollar va-t-il se crasher ?
Je dirais que c'est l'euro qui devrait (possibilité) ou va certainement se crasher dans les mois qui viennent, c'est une monnaie totalement surévaluée ... et qui a coûté à ces pays européens des énormités d'efforts ... après ce sera le yuan, le yen, le dollar ou le franc suisse, les suisses n'ont pas une économie extraordinaire et malgré leur économie chère, leur franc est quelque part honnête ... sans le soutien du dollar l'euro n'a qu'à conter sur les monnaies asiatiques ou le dollar arabe ... et on verra tout ce qui s'en suivra ...
Le dollar a déjà eu sa plongée au moins pour les pauvres ... pas pour les milliardaires qui savent où mettre leur argent ...
La monnaie la plus insécurisante est probablement le yuan ou le yen ... à vous de spéculer ... le dollar vaut largement sa petite pécule ....
Le gaz et le pétrodollar ne savent pas faire leur démarche correctement ... ils savent pas comment il faut agir pour le bien-être des communs ... le yuan est le nouveau venu ... instabilisant et pas très stable .... un monde instable, une monnaie instable, mais une économie de référence et une bureaucratie inadaptée ... et mal perçue ... et la rupie est une monnaie inadaptable au monde contemporain ...
Le dollar a déjà eu sa plongée au moins pour les pauvres ... pas pour les milliardaires qui savent où mettre leur argent ...
La monnaie la plus insécurisante est probablement le yuan ou le yen ... à vous de spéculer ... le dollar vaut largement sa petite pécule ....
Le gaz et le pétrodollar ne savent pas faire leur démarche correctement ... ils savent pas comment il faut agir pour le bien-être des communs ... le yuan est le nouveau venu ... instabilisant et pas très stable .... un monde instable, une monnaie instable, mais une économie de référence et une bureaucratie inadaptée ... et mal perçue ... et la rupie est une monnaie inadaptable au monde contemporain ...
Monday, October 12, 2009
E-mail newsletter
"The economics prize was created in 1969 by the Swedish central bank in honor of Alfred Nobel, the inventor of dynamite who established the awards for achievements in physics, chemistry, medicine, peace and literature in his will in 1896.
There is no Nobel Prize for Economics.
Alfred Nobel didn´t deem it a scientific discipline.
I don´t want to discredit the work of these people. But the hijacking of the nobel prize is typical for the banking industrie. It´s a fraud. How much did they pay for being able to misuse this trademark?"
Nyarlat, Germany
There is no Nobel Prize for Economics.
Alfred Nobel didn´t deem it a scientific discipline.
I don´t want to discredit the work of these people. But the hijacking of the nobel prize is typical for the banking industrie. It´s a fraud. How much did they pay for being able to misuse this trademark?"
Nyarlat, Germany
Claustrofobia en la sala de turbinas de la Tate
I find modern art museums as ridiculous as most political leaders and often so terribly stalemate inspite of their modern architecture, their educationals, "une sorte de mausolée" ... where boredom prevails frequently in superb architectural settings ... the ideal trackdown for Pop singers .... this is the world of today ... where Prince(s) so-called can do a kind of priviledged business that people don't want anymore when they are conscious ... and sometimes they are an island of peace ...
Le «code d'honneur» expliqué par un mafieux à son fils
Le père : «Il y a la loi, les carabiniers, le juge… Et il y a la famille. Tu me suis ? La famille ne fait jamais appel aux forces de l'ordre. Elle se fait justice elle-même… Je t'explique : si quelqu'un te fait un tort grave, tu ne vas pas trouver la police… Tu me le dis, je le prends et je le tue. C'est comme ça que les choses fonctionnent entre nous.» Le fils : «C'est ça, faire partie de la Mafia ?» Le père : «Oui, c'est ça. Et puis, il y a mafia et mafia. Ceux qui font du trafic de stupéfiants, et ceux qui sont, comme nous, des “hommes d'honneur”.
Sunday, October 11, 2009
«Ce que l'on me fait est honteux»
Berlusconi ou Mitterand, les hommes ont leurs histoires sexuelles, l'un a l'âge du grandpère et l'autre est homosexuel, mais pourquoi condamner Berlusconi et excuser Mitterand ... quand on sait tout, on ne devrait rien dire ... l'histoire ne nous dira rien, mais on sait Mitterand ment autant que Berlusconi ... mais pour autant que je sache Berlusconi n'a pas eu des relations avec des mineurs ...
La Turquie et l'Arménie signent des accords historiques
Libération
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé dimanche, au lendemain de la signature d'accords historiques pour une normalisation des relations avec l'Arménie, que l'ouverture de la frontière avec ce pays était liée à une avancée sur la question du Nagorny-Karabakh.
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé dimanche, au lendemain de la signature d'accords historiques pour une normalisation des relations avec l'Arménie, que l'ouverture de la frontière avec ce pays était liée à une avancée sur la question du Nagorny-Karabakh.
Saturday, October 10, 2009
Prix Nobel, par Robert Solé
Good will is one thing, but achievement is another.
Mr Obama can smile magnicently, and where do we go today ?
Can you achieve peace, Mr. President and Mr. Obama ?
Mr Obama can smile magnicently, and where do we go today ?
Can you achieve peace, Mr. President and Mr. Obama ?
Friday, October 09, 2009
Thursday, October 08, 2009
Tuesday, October 06, 2009
Monday, October 05, 2009
Il peso leggero dell'Italia all'Estero
Corriere della Sera
Ogni Paese ha i suoi problemi. Perfino l’America di Obama, secondo Thomas Friedman, è minacciata da fenomeni negativi che paralizzano un sistema quasi perfetto: il selvaggio eccesso di denaro in politica, l’informazione televisiva a getto continuo che annulla la visione strategica del confronto politico, una campagna presidenziale permanente che incoraggia a tutti i livelli la «partigianeria».
Paolo Lepri
5 ottobre 2009
Ogni Paese ha i suoi problemi. Perfino l’America di Obama, secondo Thomas Friedman, è minacciata da fenomeni negativi che paralizzano un sistema quasi perfetto: il selvaggio eccesso di denaro in politica, l’informazione televisiva a getto continuo che annulla la visione strategica del confronto politico, una campagna presidenziale permanente che incoraggia a tutti i livelli la «partigianeria».
Paolo Lepri
5 ottobre 2009
L'invitation d'Umberto Eco au Musée du Louvre
«On ne devrait pas être dans un musée plus d'une demi-heure. Mais chaque fois pour ne voir qu'un ouvrage.»
Umberto Eco
Umberto Eco
Saturday, October 03, 2009
Kadaré, el sobreviviente
Nacido el 28 de enero de 1936, en la ciudad medieval de Gjirokastra, en el sur de Albania, tiempo atrás parte del Epiro del Norte griego, el escritor creció en medio de las convulsiones de un país, ocupado por los italianos, cercado por los alemanes, después, y finalmente, liberado por los comunistas locales. Nació musulmán, pero ese detalle pesó poco en su vida. "No soy religioso. Pertenezco a la secta de los bektashi, una escisión del islam muy tolerante. Comen cerdo, beben". Tras el largo paréntesis de ateísmo forzoso, en Albania han vuelto a florecer las tres religiones históricas, pero católicos, ortodoxos y musulmanes viven en paz. "Además hay muchos matrimonios mixtos, porque existe una mayor atracción erótica entre personas de distinta religión", apunta Kadaré, cuya esposa, Elena, es una ferviente católica.
Quelle est l'urgence aujourd'hui ?
Quelle est l'urgence aujourd'hui ?
Dans la désespérance et la souffrance, il n'y a pas de priorité.
Brigitte Bardot, dans une entrevue fêtant ses 75 ans
Dans la désespérance et la souffrance, il n'y a pas de priorité.
Brigitte Bardot, dans une entrevue fêtant ses 75 ans
Valéry Giscard d'Estaing
Une dernière question sur l'actualité politique : dans le contexte international actuel et compte tenu de votre expérience, quel conseil donneriez-vous aux dirigeants de la planète aujourd'hui ?
J'aime la planète, j'aime la terre, son équilibre très curieux et mystérieux. Je ne crois pas que la planète soit mûre pour être gouvernée par un seul système. Je ne sais d'ailleurs pas si l'idée d'une sorte de gouvernement mondial est souhaitable parce qu'il existe une immense variété. Mais je suis sûr que cela n'est pas possible aujourd'hui. Je pense qu'il faut choisir un système à deux étages pour les cinquante années à venir : un étage planétaire d'échanges d'opinions et de conversations et un étage de décision à l'échelle continentale (L'Inde, la Chine, les Etats-Unis, l'Europe, l'Afrique). Mais l'idée que nous devrions tous partager les mêmes problèmes et les mêmes solutions n'est pas exacte. Le risque est alors de faire de grandes déclarations sans pouvoir décider.
J'aime la planète, j'aime la terre, son équilibre très curieux et mystérieux. Je ne crois pas que la planète soit mûre pour être gouvernée par un seul système. Je ne sais d'ailleurs pas si l'idée d'une sorte de gouvernement mondial est souhaitable parce qu'il existe une immense variété. Mais je suis sûr que cela n'est pas possible aujourd'hui. Je pense qu'il faut choisir un système à deux étages pour les cinquante années à venir : un étage planétaire d'échanges d'opinions et de conversations et un étage de décision à l'échelle continentale (L'Inde, la Chine, les Etats-Unis, l'Europe, l'Afrique). Mais l'idée que nous devrions tous partager les mêmes problèmes et les mêmes solutions n'est pas exacte. Le risque est alors de faire de grandes déclarations sans pouvoir décider.
Friday, October 02, 2009
Retransmisión en directo: Minuto a minuto de la designación olímpica 2016 en ELPAÍS.com
I congratulate Brazil for winning the Olympic Games. I think that in the modern world Chicago, Tokyo and Madrid were lucky not to win ...
Thursday, October 01, 2009
El hotel Vela de Barcelona abre sus 473 habitaciones
With all the poor people in front of the building ... I encourage beggars to beg there ... because I don't know how to beg ... maybe you can teach me ... and I could be grateful to you ... but I never know how to earn a dime. Therefore I religiously don't respond anymore ... So sorry ...
Can I give when I don't get paid ? I can give my work, but I can't and I don't give money to multiples ... and to no ONG. So sorry. I never received what I actually should have received when I worked in these places.
Can I give when I don't get paid ? I can give my work, but I can't and I don't give money to multiples ... and to no ONG. So sorry. I never received what I actually should have received when I worked in these places.
Pour ses 60 ans, la Chine populaire exhibe sa puissance
Forgive me if I don't like Chinese (fast) food ... and I only like (good) food at very reasonable prices .... Anything expensive is not for me ... especially when I am not paid for the slightest work of art, did not receive any pension that I was entitled to ... from the countries I worked for ...
Friday, September 25, 2009
Friday, September 18, 2009
La semaine aux 100 expositions à Genève
Tribune de Genève
ED est un personnage de Genève, critique d'art, régulièrement gentil et chic avec ses copains, mais moins intéressé par ce qui est en dehors de ce circuit ... comme pas mal de monde. Je sais que tout le monde doit se situer et c'est très naturellement cela qui fausse le monde. Appelez cela la sélection naturelle ... ?
Ne me demandez pas mon opinion sur la culture ni sur le sport. Serena Williams voulait faire avaler sa balle de tennis à cette pauvre juge de ligne au lieu de demander de revoir en direct sa faute de pieds.
ED est un personnage de Genève, critique d'art, régulièrement gentil et chic avec ses copains, mais moins intéressé par ce qui est en dehors de ce circuit ... comme pas mal de monde. Je sais que tout le monde doit se situer et c'est très naturellement cela qui fausse le monde. Appelez cela la sélection naturelle ... ?
Ne me demandez pas mon opinion sur la culture ni sur le sport. Serena Williams voulait faire avaler sa balle de tennis à cette pauvre juge de ligne au lieu de demander de revoir en direct sa faute de pieds.
Monday, September 14, 2009
Sunday, September 13, 2009
Le prince Harry, nouveau multimillionnaire
I now know who could support me as an artist.
Dear Prince Harry,
I am a good artist, please invite me all expenses paid to do my work in Britain. I need somebody rich to support my work. I belong to the poor branch of the aristocrats and the poor samurais, but I do have a certain style of not accepting everything.
Yours sincerely,
Elena Fischer
Dear Prince Harry,
I am a good artist, please invite me all expenses paid to do my work in Britain. I need somebody rich to support my work. I belong to the poor branch of the aristocrats and the poor samurais, but I do have a certain style of not accepting everything.
Yours sincerely,
Elena Fischer
Friday, September 11, 2009
Royal School
From the 17 to 20 September, the Royal School will be in Barcelona
to participate at the 21st International Horse and Pony Fair –
Equus Catalonia. The Fair is expecting to receive around 400 horses
from breeding farms and equestrian clubs across Spain and
many other countries such as France, Italy, Switzerland and Great
Britain. There will also be 150 commercial stands. It will also be
hosting the Morphology Competition of P.R.E. horses (Pure Spanish
Thoroughbred) for the Spanish Championship final.
The event will be held at the Recinto Ferial de Montjuic (Montjuic
trade fair venue), and will also include daily displays at the different
tracks. The Royal School is presenting its show each night,
which will take place at 9pm on the 17th, 18th and 19th, and at
8pm on Sunday 20th.
For more information, please go to: www.equus-catalonia.es
This month we are launching a section in which one of our riders,
Rafael Soto, will help readers understand the process of dressage at
the Royal School.
Feel free to ask any questions about the subject, and our rider will
answer you personally. You can send your questions to: boletin@
realescuela.org
to participate at the 21st International Horse and Pony Fair –
Equus Catalonia. The Fair is expecting to receive around 400 horses
from breeding farms and equestrian clubs across Spain and
many other countries such as France, Italy, Switzerland and Great
Britain. There will also be 150 commercial stands. It will also be
hosting the Morphology Competition of P.R.E. horses (Pure Spanish
Thoroughbred) for the Spanish Championship final.
The event will be held at the Recinto Ferial de Montjuic (Montjuic
trade fair venue), and will also include daily displays at the different
tracks. The Royal School is presenting its show each night,
which will take place at 9pm on the 17th, 18th and 19th, and at
8pm on Sunday 20th.
For more information, please go to: www.equus-catalonia.es
This month we are launching a section in which one of our riders,
Rafael Soto, will help readers understand the process of dressage at
the Royal School.
Feel free to ask any questions about the subject, and our rider will
answer you personally. You can send your questions to: boletin@
realescuela.org
Thursday, September 10, 2009
Elizabeth Badinter contre la port de la burqa
Nous ne stigmatisons pas, nous ne sommes simplement pas musulmanes ...
Elena Fischer
Elena Fischer
Paris pour une organisation mondiale de l'environnement
... mais à Paris on ne respire pas. J'avais mon premier grand malaise respiratoire à Paris en 2005.
J'ai toujours eu le problème de la fumée et du manque d'air. Dans beaucoup de situations j'étais ou je suis malaisée, mais j'ai eu ce collapsus respiratoire dans beaucoup de grandes villes, à Paris mais aussi à Geneve, ville proche de mon domicile et dans l'immeuble ou j'habite, car tout le monde vous soumet au régime du fumeur sur leurs balcons.
Elena Fischer
J'ai toujours eu le problème de la fumée et du manque d'air. Dans beaucoup de situations j'étais ou je suis malaisée, mais j'ai eu ce collapsus respiratoire dans beaucoup de grandes villes, à Paris mais aussi à Geneve, ville proche de mon domicile et dans l'immeuble ou j'habite, car tout le monde vous soumet au régime du fumeur sur leurs balcons.
Elena Fischer
Taxe carbone : en Suède, les entreprises sont exonérées, pas les ménages
... dommage
Pionnière de la taxe sur le CO2, la Suède ne tient pas compte des critères sociaux et géographiques. Mais les entreprises voient leurs charges allégées.
Pionnière de la taxe sur le CO2, la Suède ne tient pas compte des critères sociaux et géographiques. Mais les entreprises voient leurs charges allégées.
Wednesday, September 09, 2009
Tarantini: quelle 30 ragazze
"L'opinion publique semble sceptique sur un départ de Berlusconi.
« Malheureusement, je n'y crois pas. Nous, les Italiens, notre objectif principal c'est l'argent, et ça, c'est lui qui l'incarne le mieux »,
analyse une Romaine, Marisa Spada."
« Malheureusement, je n'y crois pas. Nous, les Italiens, notre objectif principal c'est l'argent, et ça, c'est lui qui l'incarne le mieux »,
analyse une Romaine, Marisa Spada."
Monday, September 07, 2009
Friday, September 04, 2009
L'art pauvre
"Antoine Tapiés a dit : ' l'idée que l'artiste ne s'occupe que des choses belles ou importantes est si répandu qu'il peut étre intéressant et positif de montrer que nous préférons ce qui aujourd'hui passe pour laid, stupide ou absurde."
Poverty Curriculum
"Most of us live in relative comfort and security, but many people live in lacks and poverty. Around the world poverty appears when people are not able to achieve the standard of living that is usual for their society. This is the case for me and other people in this country. Artist I am and yet connections are not coherent and standards of living vary greatly according to ways of life ."
Elena Fischer
Elena Fischer
Wednesday, September 02, 2009
Voyage
Il n'y a guère que quatre sortes d'hommes qui fassent des voyages de long cours, les marins, les marchands, les soldats et les missionnaires. [Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes]"
Tuesday, August 25, 2009
Monday, August 24, 2009
Friday, August 21, 2009
Sangre, grandeza, torería
"La tarde fue una agitada tormenta de sensaciones. Que nadie se mueva, atención preferente al ruedo, conmoción, arrebato, entusiasmo, admiración y dolor. Sangre, grandeza y torería en una corrida para el recuerdo, para la emoción contenida, en la que la tauromaquia volvió a alcanzar el esplendor que la ha hecho grandiosa a través de la historia."
"The dead walk"
"The dead walk"
Je voulais vous poser une question.
Je voulais vous poser une question.
Je vous écoute.
"Londres, capitale mondiale en nombre de caméras. Rien qu'à Londres, la municipalité et Scotland Yard gèrent plus de 10.000 caméras pour lutter contre la criminalité. Mais c'est sans compter le demi-million d'appareils installés dans les magasins et les immeubles privés de la capitale, ainsi que les boîtes noires qui enregistrent le passage de toutes les voitures aux grands carrefours afin de surveiller le paiement de la taxe automobile en centre-ville. En moyenne, un Londonien passe environ 300 fois par jour devant l'œil d'un de ses appareils de surveillance. Malgré leur omniprésence, l'efficacité de ces caméras est de plus en plus remise en cause. Un rapport de la police en 2008 avait trouvé que seulement 3% des crimes et délits étaient résolus grâce à elles."
Je vous écoute.
"Londres, capitale mondiale en nombre de caméras. Rien qu'à Londres, la municipalité et Scotland Yard gèrent plus de 10.000 caméras pour lutter contre la criminalité. Mais c'est sans compter le demi-million d'appareils installés dans les magasins et les immeubles privés de la capitale, ainsi que les boîtes noires qui enregistrent le passage de toutes les voitures aux grands carrefours afin de surveiller le paiement de la taxe automobile en centre-ville. En moyenne, un Londonien passe environ 300 fois par jour devant l'œil d'un de ses appareils de surveillance. Malgré leur omniprésence, l'efficacité de ces caméras est de plus en plus remise en cause. Un rapport de la police en 2008 avait trouvé que seulement 3% des crimes et délits étaient résolus grâce à elles."
Saturday, August 15, 2009
Une française piétinée par un éléphant
Une enseignante française à la retraite a été piétinée à mort par des éléphants sauvages au cours d'une randonnée vendredi dans l'Etat du Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde, ont annoncé aujourd'hui des responsables de l'administration des forêts.La femme, âgée de 66 ans, et son fils, un ingénieur en informatique de 39 ans, évoluaient dans le massif de Ooti lorsque l'accident s'est produit.
Fadela Amara réaffirme son opposition à la burqa
"The burqua as such is not totally unwelcome, if the burqua tourist responds to her own cultural identity. If you want to be a burqua woman in Europe, I advice you to only swim in the ocean or in the river. And don't ever dare to talk to us about religion and values. Otherwise convert yourselves to modernism, we Europeans are not wishing to convert our identity to traditional Islam burqua. No burqua style for me ever : not in the US, not in Europe and not in Switzerland."
My personal comment
My personal comment
L'Arctic Sea aurait été victime d'une double attaque
Russia, Eastern Europe, Portugal, Africa, Malta, mon oeil ....
Cargo disparu: une rançon réclamée à l'armateur pour l'Arctic Sea - bluewin.ch
La mafia est très claire par le passage, j'ai suivi tout ce qui est mafieux tous les jours dans les villes et dans l'environnement avec un certain détachement, et je ne suis pas du tout enchantée. Le terrain est minée.
Aujourd'hui j'ai mangé les feuilles d'un artichaut comme je les aime, son coeur était rongée par une maladie, mais on ne voyait rien à l'extérieur.
Aujourd'hui j'ai mangé les feuilles d'un artichaut comme je les aime, son coeur était rongée par une maladie, mais on ne voyait rien à l'extérieur.
Wednesday, August 12, 2009
Tuesday, August 11, 2009
Max Gallo : "Il suffit de quelques jours pour que la barbarie rejaillisse"
C'est le cas depuis les années '90 du siècle passé.
Monday, August 10, 2009
Willy Ronis : «La photographie exhibitionniste me dérange»
Il revient chaque année.
Qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous ? C'était un brave type et il était bon photographe.
Qu'aimeriez-vous que l'on dise de vous ? C'était un brave type et il était bon photographe.
La libération de Clotilde Reiss, «priorité» de Sarkozy
"Cette Française affirme enseigner le français à Ispahan (...), et elle participe à des manifestations, prend des photos et des films. Cela n'a rien à voir avec l'enseignement de la langue française", a-t-il fait (le juge) valoir lors de son point de presse hebdomadaire.
And why do you not want us to photograph ? What are you hiding ? You are not just timid or shameful ?
When we travel, we like to keep traces.
Personally I refuse countries where one is not allowed to photograph with a certain freedom and a certain honesty. If an earthquake is happening, equally when there is a protest march, I want to photograph, because I am there and I see and I because I could hope to take some pertinent photos telling history.
And why do you not want us to photograph ? What are you hiding ? You are not just timid or shameful ?
When we travel, we like to keep traces.
Personally I refuse countries where one is not allowed to photograph with a certain freedom and a certain honesty. If an earthquake is happening, equally when there is a protest march, I want to photograph, because I am there and I see and I because I could hope to take some pertinent photos telling history.
Sunday, August 09, 2009
Saturday, August 08, 2009
Friday, August 07, 2009
Mayor de edad
Me siento realmente comprometida por la lucha por los derechos humanos y contra el abuso de poder.
Am I your style or not ?
Comme le dosage des saveurs en cuisine, la ponctuation est un art délicat, pas toujours bien maîtrisé.
Satisfait ou remboursé est ma proposition.
Satisfait ou remboursé est ma proposition.
Marseille la grisante
Le panorama est très joli.
Thursday, August 06, 2009
Las máquinas toman el control
ELPAÍS.com
La próxima generación de robots no se dedicará a hacer la guerra, sino a acompañar a los solitarios, cuidar a los mayores, entretener a los niños y echar una mano en casa. Y ello implica una avanzada ciencia de la computación que sepa leer e interpretar las emociones humanas, y que permita al robot ir aprendiendo a convivir con las rarezas de su maestro.
La próxima generación de robots no se dedicará a hacer la guerra, sino a acompañar a los solitarios, cuidar a los mayores, entretener a los niños y echar una mano en casa. Y ello implica una avanzada ciencia de la computación que sepa leer e interpretar las emociones humanas, y que permita al robot ir aprendiendo a convivir con las rarezas de su maestro.
Les Clinton de retour sous les feux de la rampe
Le Figaro
Qu'une guerre soit réellement juste, nul, je pense, ne saurait l'affirmer avant la paix. Ce sont les paix justes qui font les guerres justes.
G. Bernanos
Qu'une guerre soit réellement juste, nul, je pense, ne saurait l'affirmer avant la paix. Ce sont les paix justes qui font les guerres justes.
G. Bernanos
Wednesday, August 05, 2009
Tuesday, August 04, 2009
Dall'Irlanda critiche al Vaticano
Repubblica.it
"Se ti invitano da qualche parte per due o tre giorni, non è per giocare a carte o parlare di politica".
"Se ti invitano da qualche parte per due o tre giorni, non è per giocare a carte o parlare di politica".
Le donne e la libertà ai tempi del Cavaliere
Repubblica.it
La libertà della donna è certamente a rischio. Ma resta tuttora un elemento fondante della nostra società. Ormai padrone del proprio corpo, le donne se ne possono servire, se vogliono, per fare le veline o per fare carriera, ma anche per scegliere se e come e quando fare un figlio, o per vincere una gara sportiva come le nostre splendide Federica Pellegrini e Alessia Filippi. Si possono servire dalla loro intelligenza per affrontare percorsi di studio e ricerca sempre più complessi, per dare la scalata a posti di sempre maggiore responsabilità. Il fatto è che, purtroppo, non ci vengono mai proposte come modello. Tutti conosciamo la faccia di Patrizia D'Addario. Ma nessuna tv ci propone la faccia di Cristina Battaglia, a 35 anni vicepresidente dell'Enea, o quella di Amalia Ercoli Finzi che al Politecnico di Milano insegna come volare nello spazio, o quella di Sandra Bavaglio, giovane astronoma cui Time ha già dedicato una copertina. Insomma, il 1968, la sua cultura dell'uguaglianza e dei diritti è ancora tra noi. Quali che siano i messaggi che ci invia una tv sempre più volgare o quelli proposti dal patetico machismo del nostro presidente del Consiglio.
La libertà della donna è certamente a rischio. Ma resta tuttora un elemento fondante della nostra società. Ormai padrone del proprio corpo, le donne se ne possono servire, se vogliono, per fare le veline o per fare carriera, ma anche per scegliere se e come e quando fare un figlio, o per vincere una gara sportiva come le nostre splendide Federica Pellegrini e Alessia Filippi. Si possono servire dalla loro intelligenza per affrontare percorsi di studio e ricerca sempre più complessi, per dare la scalata a posti di sempre maggiore responsabilità. Il fatto è che, purtroppo, non ci vengono mai proposte come modello. Tutti conosciamo la faccia di Patrizia D'Addario. Ma nessuna tv ci propone la faccia di Cristina Battaglia, a 35 anni vicepresidente dell'Enea, o quella di Amalia Ercoli Finzi che al Politecnico di Milano insegna come volare nello spazio, o quella di Sandra Bavaglio, giovane astronoma cui Time ha già dedicato una copertina. Insomma, il 1968, la sua cultura dell'uguaglianza e dei diritti è ancora tra noi. Quali che siano i messaggi che ci invia una tv sempre più volgare o quelli proposti dal patetico machismo del nostro presidente del Consiglio.
"Nunca vamos a colaborar con este Gobierno"
ELPAÍS.com
Vamos a seguir protestando. Nunca vamos a colaborar con este Gobierno. No queremos hacerle daño, pero criticaremos sus actos. De ninguna forma vamos a ayudarle.
Vamos a seguir protestando. Nunca vamos a colaborar con este Gobierno. No queremos hacerle daño, pero criticaremos sus actos. De ninguna forma vamos a ayudarle.
Monday, August 03, 2009
Sunday, August 02, 2009
Monday, July 27, 2009
Merce Cunningham, l'homme qui a réinventé la danse
Le Figaro
«Plutôt que de tâtonner en assemblant les choses et de s'estimer au final insatisfait, il vaut mieux s'en remettre au hasard. En plus, c'est un moyen de faire apparaître des combinaisons auxquelles on n'aurait pas pensé. En fait, je crois que le hasard rend les idées plus claires et ouvre l'imagination»
«La danse ne vous donne rien en retour, ni manuscrit à vendre, ni peinture à mettre sur les murs, ni poème à imprimer, rien que cette sensation unique de se sentir vivant»
Surnommé l'"Einstein" de la danse, Cunningham a dynamité dès les années 50 les codes du ballet : le danseur ne se déplace plus en fonction du centre de la scène, il est lui-même un centre. "Au contraire du danseur classique, j'estime tous les mouvements possibles", expliquait-il.
"El azar siempre ha sido esencial. A veces no he podido tomar decisiones y he optado por tirar una moneda al aire y seguir lo que ella ha dicho. Es liberador, porque al dejar que sea otra cosa la que decide por ti, tu vida entra en caminos inesperados".
En 1955, Merce escribía en Impermanent art: "La devoción por la danza es un instantáneo y agradable acto de vida".
It took many years before Mr. Cunningham achieved celebrity as an independent choreographer. Perhaps this long period of relative obscurity allowed him to experiment. Like Cage and other composers, as well as several painters, he began to play with chance as a compositional tool. He used the I-Ching in particular, but other chance methods, too, like cards and dice, to determine which parts of the body would be used, which directions, what parts of the stage, how many dancers. The point had nothing to do with improvisation; Cunningham choreography was very precisely made. Rather, he wanted to banish predictable compositional habits.
The I-Ching is the Book of Changes, and Mr. Cunningham’s choreography became an expression of the nature of change itself. He altered images onstage without narrative sequence or psychological causation, and the audience was allowed to watch dance as one might watch successive events in a landscape or on a street corner.
Though his choreography often featured qualities of attack and conflict, it also expressed a Zen kind of acceptance. Mr. Cunningham had always been a superlative dance soloist, but he created a dance theater in which the basic condition was soloism. Even in a duet or a trio, each dancer retained marked degrees of independence and detachment; ensembles often showed three or more different dance activities co-existing onstage; and solos revealing individuality and self-discovery abounded.
«Plutôt que de tâtonner en assemblant les choses et de s'estimer au final insatisfait, il vaut mieux s'en remettre au hasard. En plus, c'est un moyen de faire apparaître des combinaisons auxquelles on n'aurait pas pensé. En fait, je crois que le hasard rend les idées plus claires et ouvre l'imagination»
«La danse ne vous donne rien en retour, ni manuscrit à vendre, ni peinture à mettre sur les murs, ni poème à imprimer, rien que cette sensation unique de se sentir vivant»
Surnommé l'"Einstein" de la danse, Cunningham a dynamité dès les années 50 les codes du ballet : le danseur ne se déplace plus en fonction du centre de la scène, il est lui-même un centre. "Au contraire du danseur classique, j'estime tous les mouvements possibles", expliquait-il.
"El azar siempre ha sido esencial. A veces no he podido tomar decisiones y he optado por tirar una moneda al aire y seguir lo que ella ha dicho. Es liberador, porque al dejar que sea otra cosa la que decide por ti, tu vida entra en caminos inesperados".
En 1955, Merce escribía en Impermanent art: "La devoción por la danza es un instantáneo y agradable acto de vida".
It took many years before Mr. Cunningham achieved celebrity as an independent choreographer. Perhaps this long period of relative obscurity allowed him to experiment. Like Cage and other composers, as well as several painters, he began to play with chance as a compositional tool. He used the I-Ching in particular, but other chance methods, too, like cards and dice, to determine which parts of the body would be used, which directions, what parts of the stage, how many dancers. The point had nothing to do with improvisation; Cunningham choreography was very precisely made. Rather, he wanted to banish predictable compositional habits.
The I-Ching is the Book of Changes, and Mr. Cunningham’s choreography became an expression of the nature of change itself. He altered images onstage without narrative sequence or psychological causation, and the audience was allowed to watch dance as one might watch successive events in a landscape or on a street corner.
Though his choreography often featured qualities of attack and conflict, it also expressed a Zen kind of acceptance. Mr. Cunningham had always been a superlative dance soloist, but he created a dance theater in which the basic condition was soloism. Even in a duet or a trio, each dancer retained marked degrees of independence and detachment; ensembles often showed three or more different dance activities co-existing onstage; and solos revealing individuality and self-discovery abounded.
Friday, July 24, 2009
Saturday, July 18, 2009
Friday, July 17, 2009
Thursday, July 16, 2009
LeTemps.ch | José-Manuel Barroso divise les eurodéputés
LeTemps.ch José-Manuel Barroso divise les eurodéputés
Je pense que Barroso a fait son temps, ne remplissez pas le portemonnaie de Blair, prenez quelqu'un de plus écologique pourquoi pas du Nord et de la Suède. Même si je suis dupe peut-être, je soutiens une candidature de la vice-présidente suédoise, car elle présente d'autres perspectives.
Je pense que Barroso a fait son temps, ne remplissez pas le portemonnaie de Blair, prenez quelqu'un de plus écologique pourquoi pas du Nord et de la Suède. Même si je suis dupe peut-être, je soutiens une candidature de la vice-présidente suédoise, car elle présente d'autres perspectives.
Wednesday, July 15, 2009
Tuesday, July 14, 2009
Hallados 15 cadáveres en una carretera mexicana
Who wants to go there ? I did despite of the flu-I wanted to work in a photography course in Mexico.
Le Figaro - Photos : Le défilé du 14 Juillet en images
... supermarkets stayed open and people had to work, not really the national holiday for everybody ...
Friday, July 10, 2009
Thursday, July 09, 2009
«Nessuno sarà lasciato indietro»
Berlusconi has a good sense of communication, "et en dépit de ses frasques il a communiqué avec éfficacité un sens du chaos et des catastrophes qui peuvent se produire partout aujourd'hui. C'est un homme qui n'est pas ridicule." He is theatrical, but he is doing what he can. He knows how to improvize and organize efficiently. "C'est un atout" and not unhealthy. It is not on the mind of the leaders to see, nevertheless for once they have to look, and for some it will only be the picture book ... or asking for more funds ....
In my opinion a politician cannot make any promises. Act responsibly and make sure that all are included without having to belong to a pressure group or a self-defending interest group. "Le paradis en quelque sorte..."
In my opinion a politician cannot make any promises. Act responsibly and make sure that all are included without having to belong to a pressure group or a self-defending interest group. "Le paradis en quelque sorte..."
Thursday, July 02, 2009
Wednesday, July 01, 2009
Tuesday, June 30, 2009
Un Airbus A 310 disparaît dans l'océan, au large des Comores
Le Figaro
Yemenia est une compagnie très exotique qui était surveillée et dont la sécurité est très relative. Par ailleurs le Yemen est déconseillé par le Quai d'Orsay en raison des risques d'enlèvements et de terrorisme très élevé.C'est une catastrophe dont il ne faut malheureusement pas s'étonner, prendre Yemenia et aller au Yemen c'est prendre en quelque sorte des risques maximums.
Extrait d'un Blog
Yemenia est une compagnie très exotique qui était surveillée et dont la sécurité est très relative. Par ailleurs le Yemen est déconseillé par le Quai d'Orsay en raison des risques d'enlèvements et de terrorisme très élevé.C'est une catastrophe dont il ne faut malheureusement pas s'étonner, prendre Yemenia et aller au Yemen c'est prendre en quelque sorte des risques maximums.
Extrait d'un Blog
Sunday, June 28, 2009
Saturday, June 27, 2009
Sunday, June 21, 2009
Saturday, June 20, 2009
Sunday, June 14, 2009
Saturday, June 13, 2009
Friday, June 12, 2009
Saturday, June 06, 2009
Monday, May 18, 2009
Un film doit être comme un caillou dans une chaussure
Ho visto Cagliari una mattina, mentre scendevo
dall’alto delle sue antiche mura di Castello alle prime
luci dell’alba; avvolta in un sottile lenzuolo di nuvole
primaverili, le sue case apparivano simili a quelle racchiuse
nelle bocce di vetro dei souvenir, quasi non fossero vere.
Immersa nell’irreale bellezza che solo l’insularità riesce a
donare ai luoghi, intorno a essa si rappresentava un quotidiano
quanto spettacolare giuoco degli elementi: il mare
puntellato di piccole e grandi imbarcazioni, la nuda terra
costretta tra le antiche costruzioni del centro cittadino, il
cielo che man mano diviene sempre più limpido e come una
grande tela mette in bella mostra il frenetico volteggiare di
uno stormo di gabbiani e quel sole, inizialmente timido, che
sempre più sfrontato inizia a farsi strada tra le strette viuzze
del sopravvissuto quartiere medioevale. Rimango anche quest’oggi
assorto nel contemplare questo tanto fragoroso quanto
per molti invisibile spettacolo, cercando inutilmente, ancora
una volta, di capire le ragioni delle dissennate scelte
politiche di coloro che hanno voluto, direttamente o indirettamente,
mettere a repentaglio una simile fortuna.
Roberto Saia, Opinioni, Il Sardegna, 18 maio 2009
dall’alto delle sue antiche mura di Castello alle prime
luci dell’alba; avvolta in un sottile lenzuolo di nuvole
primaverili, le sue case apparivano simili a quelle racchiuse
nelle bocce di vetro dei souvenir, quasi non fossero vere.
Immersa nell’irreale bellezza che solo l’insularità riesce a
donare ai luoghi, intorno a essa si rappresentava un quotidiano
quanto spettacolare giuoco degli elementi: il mare
puntellato di piccole e grandi imbarcazioni, la nuda terra
costretta tra le antiche costruzioni del centro cittadino, il
cielo che man mano diviene sempre più limpido e come una
grande tela mette in bella mostra il frenetico volteggiare di
uno stormo di gabbiani e quel sole, inizialmente timido, che
sempre più sfrontato inizia a farsi strada tra le strette viuzze
del sopravvissuto quartiere medioevale. Rimango anche quest’oggi
assorto nel contemplare questo tanto fragoroso quanto
per molti invisibile spettacolo, cercando inutilmente, ancora
una volta, di capire le ragioni delle dissennate scelte
politiche di coloro che hanno voluto, direttamente o indirettamente,
mettere a repentaglio una simile fortuna.
Roberto Saia, Opinioni, Il Sardegna, 18 maio 2009
Sunday, May 17, 2009
Pourquoi est-ce que je trouve ce que je cherche sur France Musique ?
It speaks to me in my culture
Elena Fischer on May 17, 2009
Je ne cherche pas le grand éclat. J'essaie de faire ce que je peux faire.
I once had an accident when I tried to find France Musique on my car radio and everything I said was not received.
On m'a fait comprendre que je n'étais pas calculable. J'aime, but I am not a Groupie ...
Elena Fischer on May 17, 2009
Je ne cherche pas le grand éclat. J'essaie de faire ce que je peux faire.
I once had an accident when I tried to find France Musique on my car radio and everything I said was not received.
On m'a fait comprendre que je n'étais pas calculable. J'aime, but I am not a Groupie ...
Saturday, May 16, 2009
Friday, May 15, 2009
Thursday, May 14, 2009
Wednesday, May 13, 2009
"Marketing is one thing; reality another."
"Marketing is one thing; reality another."
Elena Fischer de Prangins
Elena Fischer de Prangins
Tuesday, May 12, 2009
Monday, May 11, 2009
Sunday, May 10, 2009
Saturday, May 09, 2009
La violenza snatura la religione
"Il cuore umano può essere indurito da un ambiente ristretto, da interessi e da passioni. Ma ogni persona è anche chiamata alla saggezza e all'integrità, alla scelta basilare e più importante di tutte del bene sul male, della verità sulla disonestà, e può essere sostenuta in tale compito"
Papa: la violenza snatura la religione
Corriere della Sera: "«La religione viene sfigurata quando viene costretta a servire l'ignoranza e il pregiudizio, il disprezzo, la violenza e l'abuso», ha ribadito il papa nel discorso in occasione della benedizione della prima pietra della università del patriarcato latino di Madaba, il quartiere cristiano di Amman."
Friday, May 08, 2009
Wednesday, May 06, 2009
Sunday, May 03, 2009
100 photographies
du lundi 04 au vendredi 29 mai 2009
vernissage lundi 4 mai
Lieu
La Galerie
rue de la Coulouvrenière 17
1200 Genève
Téléphone: +41 (0)22 321 66 84
Dates et Horaires du lundi 04 au vendredi 29 mai 2009
Les lu 04/05, ma 05/05, me 06/05, je 07/05, ve 08/05, lu 11/05, ma 12/05, me 13/05, je 14/05, ve 15/05, lu 18/05, ma 19/05, me 20/05, je 21/05, ve 22/05, lu 25/05, ma 26/05, me 27/05, je 28/05 et ve 29/05 de 17 h 30 à 21 h
du lundi 04 au vendredi 29 mai 2009
vernissage lundi 4 mai
Lieu
La Galerie
rue de la Coulouvrenière 17
1200 Genève
Téléphone: +41 (0)22 321 66 84
Dates et Horaires du lundi 04 au vendredi 29 mai 2009
Les lu 04/05, ma 05/05, me 06/05, je 07/05, ve 08/05, lu 11/05, ma 12/05, me 13/05, je 14/05, ve 15/05, lu 18/05, ma 19/05, me 20/05, je 21/05, ve 22/05, lu 25/05, ma 26/05, me 27/05, je 28/05 et ve 29/05 de 17 h 30 à 21 h
Petite pluie abat grand vent
Un peu de douceur apaise souvent une grande colère.
Autrefois :
Il suffit parfois d'un évènement insignifiant pour apaiser une grande querelle."
Autrefois :
Il suffit parfois d'un évènement insignifiant pour apaiser une grande querelle."
Saturday, May 02, 2009
Thursday, April 30, 2009
Wednesday, April 29, 2009
Tuesday, April 28, 2009
Monday, April 27, 2009
Saturday, April 25, 2009
Friday, April 24, 2009
How to Make a Dadaist Poem
To make a Dadaist poem:
Take a newspaper.
Take a pair of scissors.
Choose an article as long as you are planning to make your poem.
Cut out the article.
Then cut out each of the words that make up this article and put them in a bag.
Shake it gently.
Then take out the scraps one after the other in the order in which they left the bag.
Copy conscientiously.
The poem will be like you.
And here are you a writer, infinitely original and endowed with a sensibility that is charming though beyond the understanding of the vulgar.
Tristan Tzara
Take a newspaper.
Take a pair of scissors.
Choose an article as long as you are planning to make your poem.
Cut out the article.
Then cut out each of the words that make up this article and put them in a bag.
Shake it gently.
Then take out the scraps one after the other in the order in which they left the bag.
Copy conscientiously.
The poem will be like you.
And here are you a writer, infinitely original and endowed with a sensibility that is charming though beyond the understanding of the vulgar.
Tristan Tzara
Thursday, April 23, 2009
Non vuol rubare o chiedere la carità
Non vuol rubare o chiedere la carità
Ragazza rom fa arrestare 10 parenti - Milano
Ragazza rom fa arrestare 10 parenti - Milano
Aosta, trovata la coppia di tedeschi
Aosta, trovata la coppia di tedeschi
Hanno tentato la fuga su un'Ape rubata - Corriere della Sera
Hanno tentato la fuga su un'Ape rubata - Corriere della Sera
Wednesday, April 22, 2009
Tuesday, April 21, 2009
Le présent se dégrade, d'abord en histoire, puis en nostalgie.
Le présent se dégrade, d'abord en histoire, puis en nostalgie. (Alain de Botton)
Where are we going today ?
http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/21/01003-20090421ARTFIG00011-durban-ii-une-perte-de-credibilite-pour-l-onu-.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/21/01011-20090421FILWWW00351-l-exposition-our-body-interdite.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/21/01016-20090421ARTFIG00356-pres-de-150-migrants-interpelles-a-calais-.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/21/01011-20090421FILWWW00363-seisme-en-grece-pas-de-degats.php
http://www.elpais.com/articulo/internacional/Capturado/carguero/belga/tripulantes/elpepuint/20090421elpepuint_10/Tes
http://www.corriere.it/cultura/09_aprile_21/manoscritto_madame_bovary_online_c9e27fc6-2e59-11de-bda5-00144f02aabc.shtml
http://www.corriere.it/cronache/09_aprile_21/dossier_contro_malta_fiorenza_sarzanini_f880c830-2e34-11de-8b9e-00144f02aabc.shtml
Where are we going today ?
http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/21/01003-20090421ARTFIG00011-durban-ii-une-perte-de-credibilite-pour-l-onu-.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/21/01011-20090421FILWWW00351-l-exposition-our-body-interdite.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/21/01016-20090421ARTFIG00356-pres-de-150-migrants-interpelles-a-calais-.php
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/21/01011-20090421FILWWW00363-seisme-en-grece-pas-de-degats.php
http://www.elpais.com/articulo/internacional/Capturado/carguero/belga/tripulantes/elpepuint/20090421elpepuint_10/Tes
http://www.corriere.it/cultura/09_aprile_21/manoscritto_madame_bovary_online_c9e27fc6-2e59-11de-bda5-00144f02aabc.shtml
http://www.corriere.it/cronache/09_aprile_21/dossier_contro_malta_fiorenza_sarzanini_f880c830-2e34-11de-8b9e-00144f02aabc.shtml
Sunday, April 19, 2009
Friday, April 17, 2009
The French President's whispering ...
"Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux."
Anatole France
Anatole France
È tensione tra Malta e Roma
Clandestins bloqués en mer:
les autorités leur refusent l'accueil
Un navire marchand, qui a sauvé 154 immigrés clandestins, est bloqué depuis jeudi au sud de l'île italienne de Lampedusa, dans la zone d'intervention maltaise.Selon les médias italiens,les gouvernements des deux pays ont refusé d'accueillir les migrants.
Le navire turc battant pavillon panaméen avait secouru jeudi deux embarcations de clandestins à la dérive et avait également repêché un cadavre, à environ 80 kilomètres au sud de la petite île de Lampedusa, dans le sud de la Sicile.
Les autorités maltaises avaient demandé à l'équipage du navire marchand de faire route vers le port le plus proche, celui de Lampedusa. Mais Rome a estimé que les immigrés avaient été secourus dans la zone d'intervention et de compétence maltaise, et que c'était donc à La Valette de les accueillir.
L'Italie a vu débarquer sur ses côtes 36'900 immigrés en 2008, un chiffre en hausse de 75% par rapport à 2007, selon le ministère italien de l'Intérieur. De son côté, Malte a vu arriver un nombre record de 2775 clandestins en 2008. (ats)
les autorités leur refusent l'accueil
Un navire marchand, qui a sauvé 154 immigrés clandestins, est bloqué depuis jeudi au sud de l'île italienne de Lampedusa, dans la zone d'intervention maltaise.Selon les médias italiens,les gouvernements des deux pays ont refusé d'accueillir les migrants.
Le navire turc battant pavillon panaméen avait secouru jeudi deux embarcations de clandestins à la dérive et avait également repêché un cadavre, à environ 80 kilomètres au sud de la petite île de Lampedusa, dans le sud de la Sicile.
Les autorités maltaises avaient demandé à l'équipage du navire marchand de faire route vers le port le plus proche, celui de Lampedusa. Mais Rome a estimé que les immigrés avaient été secourus dans la zone d'intervention et de compétence maltaise, et que c'était donc à La Valette de les accueillir.
L'Italie a vu débarquer sur ses côtes 36'900 immigrés en 2008, un chiffre en hausse de 75% par rapport à 2007, selon le ministère italien de l'Intérieur. De son côté, Malte a vu arriver un nombre record de 2775 clandestins en 2008. (ats)
Sunday, April 12, 2009
Hommage à la poétique du fil
Les plus beaux métiers du monde
MANUFACTURE DES GOBELINS
Le XVIIe siècle, sous l'impulsion du mécénat, a vu se développer bon nombre d'institutions originellement consacrées à diffuser la grandeur du roi. Siècle de l'Académie des belles lettres, de l'Académie des sciences ou encore de l'Académie de peinture, c'est dans ce contexte de plein essor culturel que naît la manufacture des Gobelins en 1662.
A la manufacture des Gobelins, le trésor c'est 'L'Histoire d'Alexandre', oeuvre tissée par Le Brun en l'hommage de Louis XIV. Cette tenture majeure constitue l'étendard du savoir-faire et des techniques de l'artisanat français, mais elle exalte également la vaillance du jeune Roi-Soleil par le truchement de la geste d'Alexandre. Un travail directement lié à l'expansion du modèle politico-culturel de la France. Près de quatre siècles après, les préoccupations diplomatiques ont bien changé mais les tapisseries de la manufacture continuent d'habiller les murs des ambassades, des châteaux, de la bibliothèque nationale de France et autres forteresses appartenant au patrimoine architectural français ou étranger. Pourquoi ? Comme beaucoup d'institutions culturelles créées au XVIIe siècle dans le but d'exalter le pouvoir royal, la manufacture des Gobelins s'est, au fil du temps, développée de manière indépendante de sorte que, malgré le déclin de la monarchie, la politique culturelle lancée par Louis XIV a permis d'assurer et de contribuer à l'essor de l'art et de la culture en France.
En 1443, Jean de Gobelin, teinturier en écarlate, s'installe sur les bords de la Bièvre. La qualité de son travail le pousse bientôt à étendre son domaine de compétences, tant et si bien que, progressivement, de petits ateliers de tissage voient le jour. Deux siècles plus tard, Henri IV favorise l'expansion des ateliers en faisant venir deux artistes flamands connus et appréciés de la famille Gobelin. De leur collaboration naît la manufacture qui sera rachetée quelques années plus tard par Colbert pour devenir la célèbre manufacture royale des meubles de la Couronne. Celle-ci rassemble, sur un espace de quatre hectares, plusieurs ateliers de création. Les métiers du tissage à proprement parler comportent la haute lice et la basse lice. Ce sont en fait deux méthodes de travail qui se distinguent l'une de l'autre selon le métier à tisser utilisé. Lorsque ce dernier est vertical, on parlera de haute lice car l'élément permettant la séparation des chaînes se trouve à hauteur de tête. En revanche, le métier à tisser horizontal, qui nécessite l'emploi de pédales, est appelé basse lice. Historiquement plus récente, la savonnerie constitue le troisième domaine de création qui, pour sa part, est totalement consacré à la réalisation de tapis. Dans tous les cas, hauts-liciers, bas-liciers et savonniers confectionnent des oeuvres classiques et contemporaines, mais chaque spécialité requiert des savoir-faire bien spécifiques.
Ils sont nombreux à souhaiter intégrer la prestigieuse Manufacture des Gobelins. Pourtant sur une cinquantaine de postulants, seuls quinze pourront prétendre au concours de techniciens d'art. Avant de passer le diplôme de fin d'études, quatre années d'apprentissage seront dispensées aux élèves. Durant cette période d'étude, une grande partie du temps est consacrée à la technique et quatre demi-journées par semaine réservées au dessin. Sans doute dans un souci de rendre l'apprentissage plus vivant, les apprentis liciers occupent leur vendredi après-midi à la découverte d'un musée. Le parcours, très ardu sur le plan technique, se révèle néanmoins plus abordable sur le plan financier puisque les trois années qui précèdent l'examen sont rémunérées.
Si la première année d'étude consiste surtout à la réalisation d'abécédaires afin d'apprendre à maîtriser formes, figures, hachures et autres techniques de base, très vite se pose le choix de l'interprétation qui constitue l'un des axes central de la formation. Outre la patience que requiert ce type de métier, il faut savoir que l'adaptation d'une oeuvre en tapisserie ou en tapis soulève bon nombre de problématiques. D'abord, celle de l'agrandissement qui nécessite calculs, tracés, calques et visualisation. Ensuite, intervient la question de l'interprétation de l'oeuvre qui doit répondre à l'attente de l'artiste - si celui-ci est encore vivant - et qui diffère en fonction des matériaux utilisés. Par exemple, les savonniers n'utilisent que le coeur de la laine pour confectionner un tapis or, il se trouve que le velours est une matière qui absorbe énormément la lumière. De ce fait, chaque teinte prendra une lueur différente selon qu'elle est en laine, en coton ou en soie. Aussi, outre la question de l'interprétation, le choix des couleurs et des matières est un paramètre essentiel qui implique un véritable travail de collaboration entre liciers, concepteurs et teinturiers. Dès qu'une oeuvre est en cours d'adaptation, l'artiste et le licier se rencontrent régulièrement pour partager leurs impressions.
La restauration, du fil à retordre
Lorsque l'on sait qu'une tapisserie de 25 m2 nécessite plus de quatre années de travail, on comprend aisément que certains aient préféré se tourner vers la restauration ! Toutefois, il faut savoir qu'au XIXe siècle, la mode était au tissage très fin et que certaines pièces comptaient dix fils par centimètre, ce qui nécessite une précision et une minutie à toute épreuve. Par ailleurs, la restauration suppose une grande capacité d'adaptation. La rénovation de la pièce abîmée doit être imperceptible au point que, parfois, les erreurs commises sur l'oeuvre originale sont reproduites dans leurs moindres détails ! Précision mais aussi rapidité sont de rigueur car lors des examens de fin d'année, il est demandé aux apprentis savonniers de réaliser un morceau de tapis de 20 centimètres sur 20 centimètres dans un délai de 20 jours. Bien entendu, le résultat final doit parfaitement s'intégrer dans l'oeuvre originelle.
De fil en aiguille, il convient de souligner l'autre point fort de l'institution qui réside certainement dans sa capacité d'évolution. En accord avec l'ère du temps, ce ne sont pas que tapisseries médiévales ou tapis Henri IV qui font l'objet de tant d'attention. Des oeuvres contemporaines de Kandinsky, Alechinsky, Lurçat, Bioulès mais également des photographies ou des supports numériques constituent des sujets de création très appréciés des liciers comme des demeures nationales. Bien entendu, le temps de création d'une tapisserie implique que l'oeuvre choisie connaisse une certaine pérennité. En même temps, le tissage d'oeuvres modernes présente d'autres avantages. Il implique une collaboration entre licier et artiste qui peut aboutir à la création d'un objet artistique différent de l'objet initial. Ce dialogue créateur permet d'élargir les perspectives de l'artiste qui doit aussi prendre en compte les contraintes techniques posées par le tissage.
Savoir-faire et adaptation sont certainement les maîtres mots de la manufacture des Gobelins. Contrairement à d'autres établissements qui n'ont pu bénéficier d'un financement de l'Etat tel que les ateliers d'Aubusson, la manufacture n'a pas d'obligation de rendement, ce qui lui permet d'approfondir l'analyse et la finesse de sa production.
Reconnus à l'échelle internationale, les compétences d'interprétation et la maîtrise des procédés techniques constituent le fil conducteur de la politique de création de la manufacture des Gobelins. Une ligne directionnelle qui, au fil des siècles, continue de lui assurer une réputation de prestige.
Elodie Gabillard pour Evene.fr - Avril 2009
MANUFACTURE DES GOBELINS
Le XVIIe siècle, sous l'impulsion du mécénat, a vu se développer bon nombre d'institutions originellement consacrées à diffuser la grandeur du roi. Siècle de l'Académie des belles lettres, de l'Académie des sciences ou encore de l'Académie de peinture, c'est dans ce contexte de plein essor culturel que naît la manufacture des Gobelins en 1662.
A la manufacture des Gobelins, le trésor c'est 'L'Histoire d'Alexandre', oeuvre tissée par Le Brun en l'hommage de Louis XIV. Cette tenture majeure constitue l'étendard du savoir-faire et des techniques de l'artisanat français, mais elle exalte également la vaillance du jeune Roi-Soleil par le truchement de la geste d'Alexandre. Un travail directement lié à l'expansion du modèle politico-culturel de la France. Près de quatre siècles après, les préoccupations diplomatiques ont bien changé mais les tapisseries de la manufacture continuent d'habiller les murs des ambassades, des châteaux, de la bibliothèque nationale de France et autres forteresses appartenant au patrimoine architectural français ou étranger. Pourquoi ? Comme beaucoup d'institutions culturelles créées au XVIIe siècle dans le but d'exalter le pouvoir royal, la manufacture des Gobelins s'est, au fil du temps, développée de manière indépendante de sorte que, malgré le déclin de la monarchie, la politique culturelle lancée par Louis XIV a permis d'assurer et de contribuer à l'essor de l'art et de la culture en France.
En 1443, Jean de Gobelin, teinturier en écarlate, s'installe sur les bords de la Bièvre. La qualité de son travail le pousse bientôt à étendre son domaine de compétences, tant et si bien que, progressivement, de petits ateliers de tissage voient le jour. Deux siècles plus tard, Henri IV favorise l'expansion des ateliers en faisant venir deux artistes flamands connus et appréciés de la famille Gobelin. De leur collaboration naît la manufacture qui sera rachetée quelques années plus tard par Colbert pour devenir la célèbre manufacture royale des meubles de la Couronne. Celle-ci rassemble, sur un espace de quatre hectares, plusieurs ateliers de création. Les métiers du tissage à proprement parler comportent la haute lice et la basse lice. Ce sont en fait deux méthodes de travail qui se distinguent l'une de l'autre selon le métier à tisser utilisé. Lorsque ce dernier est vertical, on parlera de haute lice car l'élément permettant la séparation des chaînes se trouve à hauteur de tête. En revanche, le métier à tisser horizontal, qui nécessite l'emploi de pédales, est appelé basse lice. Historiquement plus récente, la savonnerie constitue le troisième domaine de création qui, pour sa part, est totalement consacré à la réalisation de tapis. Dans tous les cas, hauts-liciers, bas-liciers et savonniers confectionnent des oeuvres classiques et contemporaines, mais chaque spécialité requiert des savoir-faire bien spécifiques.
Ils sont nombreux à souhaiter intégrer la prestigieuse Manufacture des Gobelins. Pourtant sur une cinquantaine de postulants, seuls quinze pourront prétendre au concours de techniciens d'art. Avant de passer le diplôme de fin d'études, quatre années d'apprentissage seront dispensées aux élèves. Durant cette période d'étude, une grande partie du temps est consacrée à la technique et quatre demi-journées par semaine réservées au dessin. Sans doute dans un souci de rendre l'apprentissage plus vivant, les apprentis liciers occupent leur vendredi après-midi à la découverte d'un musée. Le parcours, très ardu sur le plan technique, se révèle néanmoins plus abordable sur le plan financier puisque les trois années qui précèdent l'examen sont rémunérées.
Si la première année d'étude consiste surtout à la réalisation d'abécédaires afin d'apprendre à maîtriser formes, figures, hachures et autres techniques de base, très vite se pose le choix de l'interprétation qui constitue l'un des axes central de la formation. Outre la patience que requiert ce type de métier, il faut savoir que l'adaptation d'une oeuvre en tapisserie ou en tapis soulève bon nombre de problématiques. D'abord, celle de l'agrandissement qui nécessite calculs, tracés, calques et visualisation. Ensuite, intervient la question de l'interprétation de l'oeuvre qui doit répondre à l'attente de l'artiste - si celui-ci est encore vivant - et qui diffère en fonction des matériaux utilisés. Par exemple, les savonniers n'utilisent que le coeur de la laine pour confectionner un tapis or, il se trouve que le velours est une matière qui absorbe énormément la lumière. De ce fait, chaque teinte prendra une lueur différente selon qu'elle est en laine, en coton ou en soie. Aussi, outre la question de l'interprétation, le choix des couleurs et des matières est un paramètre essentiel qui implique un véritable travail de collaboration entre liciers, concepteurs et teinturiers. Dès qu'une oeuvre est en cours d'adaptation, l'artiste et le licier se rencontrent régulièrement pour partager leurs impressions.
La restauration, du fil à retordre
Lorsque l'on sait qu'une tapisserie de 25 m2 nécessite plus de quatre années de travail, on comprend aisément que certains aient préféré se tourner vers la restauration ! Toutefois, il faut savoir qu'au XIXe siècle, la mode était au tissage très fin et que certaines pièces comptaient dix fils par centimètre, ce qui nécessite une précision et une minutie à toute épreuve. Par ailleurs, la restauration suppose une grande capacité d'adaptation. La rénovation de la pièce abîmée doit être imperceptible au point que, parfois, les erreurs commises sur l'oeuvre originale sont reproduites dans leurs moindres détails ! Précision mais aussi rapidité sont de rigueur car lors des examens de fin d'année, il est demandé aux apprentis savonniers de réaliser un morceau de tapis de 20 centimètres sur 20 centimètres dans un délai de 20 jours. Bien entendu, le résultat final doit parfaitement s'intégrer dans l'oeuvre originelle.
De fil en aiguille, il convient de souligner l'autre point fort de l'institution qui réside certainement dans sa capacité d'évolution. En accord avec l'ère du temps, ce ne sont pas que tapisseries médiévales ou tapis Henri IV qui font l'objet de tant d'attention. Des oeuvres contemporaines de Kandinsky, Alechinsky, Lurçat, Bioulès mais également des photographies ou des supports numériques constituent des sujets de création très appréciés des liciers comme des demeures nationales. Bien entendu, le temps de création d'une tapisserie implique que l'oeuvre choisie connaisse une certaine pérennité. En même temps, le tissage d'oeuvres modernes présente d'autres avantages. Il implique une collaboration entre licier et artiste qui peut aboutir à la création d'un objet artistique différent de l'objet initial. Ce dialogue créateur permet d'élargir les perspectives de l'artiste qui doit aussi prendre en compte les contraintes techniques posées par le tissage.
Savoir-faire et adaptation sont certainement les maîtres mots de la manufacture des Gobelins. Contrairement à d'autres établissements qui n'ont pu bénéficier d'un financement de l'Etat tel que les ateliers d'Aubusson, la manufacture n'a pas d'obligation de rendement, ce qui lui permet d'approfondir l'analyse et la finesse de sa production.
Reconnus à l'échelle internationale, les compétences d'interprétation et la maîtrise des procédés techniques constituent le fil conducteur de la politique de création de la manufacture des Gobelins. Une ligne directionnelle qui, au fil des siècles, continue de lui assurer une réputation de prestige.
Elodie Gabillard pour Evene.fr - Avril 2009
Friday, April 10, 2009
Un Franco, 14 Pesetas
Ein Franken sind 14 Peseten (Un Franco, 14 Pesetas)
2006
Zu Beginn der 1960er-Jahre beschliessen die beiden Freunde Martín und Marcos, ihr Glück in der Schweiz zu versuchen. Sie lassen ihre Familien in Madrid zurück und landen im sankt-gallischen Uzwil, wo sie einen Job finden und sich trotz Sprachschwierigkeiten bald schon bestens eingelebt haben. Als Martins Frau Pilar plötzlich auftaucht, ist es aus mit dem unbeschwerten Quasi-Junggesellenleben.
Carlos Iglesias erzählt in seinem Spielfilmerstling «Ein Franken sind 14 Peseten» die Geschichte seines Vaters, der als Migrant in die Schweiz kam. Ohne schönfärberisch zu sein, gelingt ihm eine anrührende und hochaktuelle Komödie, die vom menschlichen Umgang mit Zuwanderern erzählt.
Madrid 1960. Die spanische Bevölkerung leidet unter dem Franco-Regime. Der Alltag vieler ist geprägt von Repression, Arbeitslosigkeit und Armut. Auch die Freunde Martín (Carlos Iglesias) und Marcos (Javier Gutiérrez) bringen sich und ihre Familie kaum über die Runden, obwohl sie qualifizierte Fabrikarbeiter sind.
Martín wohnt mit seiner Frau Pilar (Nieve de Medina) und seinem kleinen Sohn Pablito (Iván Martín) in einer schäbigen kleinen Kellerwohnung. Die Männer beschliessen, es ihren Landsleuten gleichzutun, die zu der Zeit in grosser Zahl im Ausland ihr Glück versuchen. Das Traumziel der beiden ist die Schweiz, das Synonym für Freiheit und Wohlstand schlechthin.
Nur mit einem Touristenvisum ausgerüstet machen sie sich auf den Weg und kommen nach einer langen, strapaziösen Zugfahrt im eidgenössischen «Paradies» an. Sie landen im sankt-gallischen Uzwil, wo sie dank ihrer Fähigkeiten bald schon einen Job in einer kleinen Fabrik bekommen, obwohl sie keine Aufenthaltsgenehmigung haben und sich kaum verständigen können.
In der Pension oberhalb des Wirtshauses beziehen sie zwei Zimmer. Von den Wirtsleuten und den Dorfbewohnern werden sie herzlich willkommen geheissen. Trotz der grossen Unterschiede in Mentalität und Temperament und der ungewohnt kalten Temperaturen fällt es den beiden Spaniern nicht allzu schwer, sich einzuleben - vor allem auch dank der unkomplizierten Art der Schweizer Frauen.
Die hübsche Serviertochter Hannah (Isabel Blanco) wirft schon bald ein Auge auf Martín, der sich fern von seiner Familie an ein unkompliziertes «Junggesellen»-Leben zu gewöhnen beginnt.
Doch dann taucht eines Tages Pilar mit Pablito in Uzwil auf, und Martín muss sich schneller, als ihm lieb ist, wieder als verantwortungsbewusster Familienvater benehmen.Der Regie- und Drehbucherstling des spanischen Schauspielers Carlos Iglesias ist stark autobiografisch geprägt: Sein Vater wanderte 1960 von Spanien in die Schweiz aus und verbrachte hier gemäss Iglesias seine glücklichste Zeit.
Der kleine Carlos und seine Mutter reisten dem Vater einige Zeit später nach, aus der Kellerwohnung in Madrid «an einen wunderbaren Ort mit Flüssen, Wäldern, wo man im Sommer Fahrrad und im Winter Schlitten fahren konnte». Iglesias' Begeisterung für die Schweiz ist dem Film anzusehen und macht einen Grossteil des märchenhaften Charmes der Einwanderer-Komödie aus. Und doch rutscht der Film nie ins Klischierte und Kitschige ab, da der Hintergrund der Geschichte stets im oft schwierigen Alltag der Migranten verankert bleibt.
«Ein Franken sind 14 Peseten» ist denn auch ein Aufruf zu mehr Toleranz und Akzeptanz gegenüber Fremden in der heutigen Zeit, in der Flüchtlinge aus anderen Ländern in die Schweiz kommen, während die Nachfahren der spanischen und italienischen Migranten der 1960er-Jahre längst assimiliert sind und in der zweiten und dritten Generation hier leben.
Carlos Iglesias, der in seiner Heimat in gegen 30 Kino- und Fernsehproduktionen aufgetreten ist, war 2007 für «Ein Franken sind 14 Peseten» für einen Goya als bester neuer Regisseur nominiert.
2006
Zu Beginn der 1960er-Jahre beschliessen die beiden Freunde Martín und Marcos, ihr Glück in der Schweiz zu versuchen. Sie lassen ihre Familien in Madrid zurück und landen im sankt-gallischen Uzwil, wo sie einen Job finden und sich trotz Sprachschwierigkeiten bald schon bestens eingelebt haben. Als Martins Frau Pilar plötzlich auftaucht, ist es aus mit dem unbeschwerten Quasi-Junggesellenleben.
Carlos Iglesias erzählt in seinem Spielfilmerstling «Ein Franken sind 14 Peseten» die Geschichte seines Vaters, der als Migrant in die Schweiz kam. Ohne schönfärberisch zu sein, gelingt ihm eine anrührende und hochaktuelle Komödie, die vom menschlichen Umgang mit Zuwanderern erzählt.
Madrid 1960. Die spanische Bevölkerung leidet unter dem Franco-Regime. Der Alltag vieler ist geprägt von Repression, Arbeitslosigkeit und Armut. Auch die Freunde Martín (Carlos Iglesias) und Marcos (Javier Gutiérrez) bringen sich und ihre Familie kaum über die Runden, obwohl sie qualifizierte Fabrikarbeiter sind.
Martín wohnt mit seiner Frau Pilar (Nieve de Medina) und seinem kleinen Sohn Pablito (Iván Martín) in einer schäbigen kleinen Kellerwohnung. Die Männer beschliessen, es ihren Landsleuten gleichzutun, die zu der Zeit in grosser Zahl im Ausland ihr Glück versuchen. Das Traumziel der beiden ist die Schweiz, das Synonym für Freiheit und Wohlstand schlechthin.
Nur mit einem Touristenvisum ausgerüstet machen sie sich auf den Weg und kommen nach einer langen, strapaziösen Zugfahrt im eidgenössischen «Paradies» an. Sie landen im sankt-gallischen Uzwil, wo sie dank ihrer Fähigkeiten bald schon einen Job in einer kleinen Fabrik bekommen, obwohl sie keine Aufenthaltsgenehmigung haben und sich kaum verständigen können.
In der Pension oberhalb des Wirtshauses beziehen sie zwei Zimmer. Von den Wirtsleuten und den Dorfbewohnern werden sie herzlich willkommen geheissen. Trotz der grossen Unterschiede in Mentalität und Temperament und der ungewohnt kalten Temperaturen fällt es den beiden Spaniern nicht allzu schwer, sich einzuleben - vor allem auch dank der unkomplizierten Art der Schweizer Frauen.
Die hübsche Serviertochter Hannah (Isabel Blanco) wirft schon bald ein Auge auf Martín, der sich fern von seiner Familie an ein unkompliziertes «Junggesellen»-Leben zu gewöhnen beginnt.
Doch dann taucht eines Tages Pilar mit Pablito in Uzwil auf, und Martín muss sich schneller, als ihm lieb ist, wieder als verantwortungsbewusster Familienvater benehmen.Der Regie- und Drehbucherstling des spanischen Schauspielers Carlos Iglesias ist stark autobiografisch geprägt: Sein Vater wanderte 1960 von Spanien in die Schweiz aus und verbrachte hier gemäss Iglesias seine glücklichste Zeit.
Der kleine Carlos und seine Mutter reisten dem Vater einige Zeit später nach, aus der Kellerwohnung in Madrid «an einen wunderbaren Ort mit Flüssen, Wäldern, wo man im Sommer Fahrrad und im Winter Schlitten fahren konnte». Iglesias' Begeisterung für die Schweiz ist dem Film anzusehen und macht einen Grossteil des märchenhaften Charmes der Einwanderer-Komödie aus. Und doch rutscht der Film nie ins Klischierte und Kitschige ab, da der Hintergrund der Geschichte stets im oft schwierigen Alltag der Migranten verankert bleibt.
«Ein Franken sind 14 Peseten» ist denn auch ein Aufruf zu mehr Toleranz und Akzeptanz gegenüber Fremden in der heutigen Zeit, in der Flüchtlinge aus anderen Ländern in die Schweiz kommen, während die Nachfahren der spanischen und italienischen Migranten der 1960er-Jahre längst assimiliert sind und in der zweiten und dritten Generation hier leben.
Carlos Iglesias, der in seiner Heimat in gegen 30 Kino- und Fernsehproduktionen aufgetreten ist, war 2007 für «Ein Franken sind 14 Peseten» für einen Goya als bester neuer Regisseur nominiert.
Wednesday, April 08, 2009
Friday, March 27, 2009
Saturday, March 21, 2009
Quotes on Time
Homesickness
by: Du Fu (712-770)
translated by W. J. B. Fletcher
Upon the river's whiteness the birds more clearly fly.
And with the greenness of the hills the flowers more brightly vie.
In gazing on them all this Spring has slowly passed away.
The day that brings me home again--how long will Time deny?
http://en.wikipedia.org/wiki/Play_Without_a_Title_(Lorca)
by: Du Fu (712-770)
translated by W. J. B. Fletcher
Upon the river's whiteness the birds more clearly fly.
And with the greenness of the hills the flowers more brightly vie.
In gazing on them all this Spring has slowly passed away.
The day that brings me home again--how long will Time deny?
http://en.wikipedia.org/wiki/Play_Without_a_Title_(Lorca)
Friday, March 20, 2009
The problem is not solved
Grande Cagliari
Settemila cani randagi liberi
nelle strade della provincia.
Numero impressionante,
secondo l'Enpa. Soprattutto se
si accosta alle aggressioni degli
ultimi giorni in Sicilia, dove un
bimbo è stato sbranato e una
turista tedesca è stata aggredita
da un branco senza controllo.
L'ente nazionale protezione
animali ha individuato quali
sono le zone più a rischio in città:
Molentargius, Santa Gilla, il
porto, l'ex cava di Monte Urpinu.
E ancora: Tuvixeddu, Calamosca
e il villaggio dei pescatori.
Qui mute di cani di grossa
taglia spadroneggiano e, anche
se per fortuna non si sono registrati
episodi gravi, fanno
paura a chi le frequenta.
La soluzione?
Per il coordinatore regionale
Enpa Emanuele Deiana
il problema si può arginare solo
con la sterilizzazione. Una contromisura
già messa in campo
dal lo stesso Comune: il sindaco
ha firmato all'inizio del mese la
quarta ordinanza che impone
la castrazione dei randagi. Che,
dopo l'intervento, dovranno
però tornare in strada: il canile
e la struttura convenzionata sono
pieni.
alessandra.loche@epolis.sm
Il Sardegna
19 marzo 2009
Settemila cani randagi liberi
nelle strade della provincia.
Numero impressionante,
secondo l'Enpa. Soprattutto se
si accosta alle aggressioni degli
ultimi giorni in Sicilia, dove un
bimbo è stato sbranato e una
turista tedesca è stata aggredita
da un branco senza controllo.
L'ente nazionale protezione
animali ha individuato quali
sono le zone più a rischio in città:
Molentargius, Santa Gilla, il
porto, l'ex cava di Monte Urpinu.
E ancora: Tuvixeddu, Calamosca
e il villaggio dei pescatori.
Qui mute di cani di grossa
taglia spadroneggiano e, anche
se per fortuna non si sono registrati
episodi gravi, fanno
paura a chi le frequenta.
La soluzione?
Per il coordinatore regionale
Enpa Emanuele Deiana
il problema si può arginare solo
con la sterilizzazione. Una contromisura
già messa in campo
dal lo stesso Comune: il sindaco
ha firmato all'inizio del mese la
quarta ordinanza che impone
la castrazione dei randagi. Che,
dopo l'intervento, dovranno
però tornare in strada: il canile
e la struttura convenzionata sono
pieni.
alessandra.loche@epolis.sm
Il Sardegna
19 marzo 2009
Thursday, March 19, 2009
Tuesday, March 17, 2009
Sunday, March 15, 2009
C'era una volta
Adam Ries est décédé en 1559. Annegret Muench occupe désormais la demeure du mathématicien qu'elle a transformée en siège de son association dédiée à la mémoire de M. Ries. C'est donc elle qui a reçu cette étrange lettre demandant au mathématicien de payer sa redevance audiovisuelle. Mme Muench a renvoyé un courrier signalant que cette demande arrivait avec 450 ans de retard car il était décédé. Malgré cela, elle a reçu une relance quelques semaines plus tard. Apparemment cette erreur n'est pas la première : l'année dernière, le poète Friedrich Schiller avait lui aussi reçu une lettre lui réclamant le paiement de la redevance audiovisuelle alors qu'il est décédé en 1805.
Romeo e Giulietta
ROMEO E GIULIETTA
William Shakespeare
Primo atto
SCENA I - Verona, una piazza davanti alla casa dei Capuleti
Entrano SANSONE e GREGORIO con spada e scudo
SANSONE - E che! Siam tipi da portar carbone,
noialtri?
GREGORIO - Ah, certo no!
Noi paghiamo a misura di carbone!
SANSONE - E se ci salta poi la mosca al naso
tiriamo fuori questa.
(Indica la spada al suo fianco)
GREGORIO - Che scoperta!
È come se dicessi: "Finché vivo
tiro fuori il mio collo dal collare"
SANSONE - Io, se mi smuovo, le scarico brutte.
GREGORIO - Sì, soltanto che a smuoverti e a menare
ci metti qualche tempo.
SANSONE - Basta ch'io veda un cane di Montecchi.
Mi basta quello per farmi scattare.
GREGORIO - Già, ma scattare è muoversi;
rimanere ben saldi sulle gambe,
quello è coraggio. Se tu scatti, scappi.
SANSONE - No, so scattare pure stando fermo:
mi basta d'incontrarmi con un cane
di quella gente là. Fa' che l'incontro,
sia maschio o femmina, io prendo il muro.
GREGORIO - Con questo fai vedere che sei stroppio;
perché al muro ci va sempre il più debole.
SANSONE - Questo è vero; è per questo che le donne
che sono i vasi più deboli e fragili,
vanno sempre appoggiate spalle al muro.
Perciò io sai che faccio?
Caccio dal muro i servi dei Montecchi
e ci appoggio le serve.
GREGORIO - Qui però
ci sarà da vedersela fra uomini,
padroni e servi.
SANSONE - Per me fa lo stesso.
Mi mostrerò tiranno:
combattuto che avrò coi loro uomini,
sarò gentile con le loro donne...
Taglio loro la testa.
GREGORIO - Ma che dici!
Vuoi tagliare la testa alle ragazze?
SANSONE - La testa... Insomma far loro la festa.
Prendila come vuoi
GREGORIO - Non sono io,
sono esse che se la devon prendere
nel senso che vuoi tu.
SANSONE - E puoi star certo
che fintanto che mi sto ritto in piedi,
quelle mi sentiranno. Lo san tutte
che bel tocco di carne è il sottoscritto.
GREGORIO - E buon per te che non sei nato pesce,
perché saresti nato stoccafisso...
Piuttosto tira fuori quell'arnese,
che arriva gente di Casa Montecchi.
Entrano ABRAMO e BALDASSARRE
SANSONE - Io la mia lama l'ho bell'e snudata.
Attacca tu per primo. Io ti spalleggio.
GREGORIO - "Spalleggio"... che vuoi dire?
Mi rivolgi le spalle e te ne scappi?
SANSONE - No, non temere.
GREGORIO - Eh, di te ho paura.
SANSONE - Restiamo dalla parte della legge,
lascia che siano loro a cominciare.
GREGORIO - Io gli passo davanti,
e gli faccio gli occhiacci del dispetto.
E la prendano pure come vogliono.
SANSONE - La prenderanno come avranno il fegato.
Io gli faccio gli occhiacci,
mi mordo il pollice in faccia a loro,
e lo faccio schioccare, ch'è un insulto.
E se la prendon male, tanto meglio.
(Fa il gesto di mordersi il pollice)
ABRAMO - Per noi ti mordi il pollice, compare?
SANSONE - Io sì, mi mordo il pollice.
ABRAMO - Ti sto chiedendo s'è verso di noi
che te lo mordi. Rispondimi a tono.
SANSONE - (A Gregorio, a parte)
Se rispondo di sì, sto nella legge?
GREGORIO - (A Sansone, a parte)
No.
SANSONE - No, compare. Se mi mordo il pollice,
non è per voi. Però mi mordo il pollice.
Ma non vorrete mica attaccar briga?
ABRAMO - Briga, noi? No.
SANSONE - Ma se n'aveste l'uzzolo,
io sono a vostra piena discrezione.
Il mio padrone vale quanto il vostro.
ABRAMO - Ma non di più.
SANSONE - D'accordo.
GREGORIO - (A Sansone, a parte)
Di' "di più",
sta venendo un parente del padrone.
SANSONE - Vale di più, sissignore!
ABRAMO - Tu menti!
SANSONE - Fuori le spade, se siete degli uomini!
Gregorio, pronto con il tuo fendente.
(Si battono)
Entra BENVOLIO
BENVOLIO - Fermi, insensati, fermi! Giù le spade!
Idioti! Non sapete quel che fate!
(S'intromette, e con la propria spada fa abbassare a terra quelle dei contendenti)
Entra TEBALDO e s'accosta a Benvolio, sussurrando
TEBALDO - Sei bravo, eh?, Benvolio, a trar la spada
in mezzo a questi timidi cerbiatti!
Vòltati, e guarda in faccia la tua morte.
BENVOLIO - Sto solo a metter pace tra costoro.
Perciò rinfodera, o almeno adoprala
a darmi mano a rappacificarli.
TEBALDO - Che! Tu parli di pace spada in pugno?
Questa parola "pace" io la odio
come l'inferno, i tuoi Montecchi e te!
A te, vigliacco, in guardia! Fatti sotto!
Si battono. Entrano parecchie persone delle due famiglie e si accende una zuffa generale; poi sopraggiungono dei cittadini armati di mazze
CITTADINI - Mazze ferrate! Picche! Partigiane!
Datevi addosso, ammazzatevi tutti!
Capuleti, Montecchi, morte a tutti!
Entra il vecchio CAPULETI, uscendo di casa,
in vestaglia, con MONNA CAPULETI
CAPULETI - Che diavolo di pandemonio è questo?
Qua il mio spadone!
MONNA CAPULETI - Sì, la tua stampella!
Una stampella dategli, piuttosto!
Perché chiedi una spada, che vuoi farci?
CAPULETI - Il mio spadone! C'è il Montecchi, il vecchio,
che viene a provocarmi, spada in pugno!
Entrano il vecchio MONTECCHI con MONNA MONTECCHI
MONTECCHI - Vile d'un Capuleti!
(Fa per slanciarsi, spada in pugno, contro il Capuleti, ma la moglie lo trattiene)
... E non tenermi!
Lasciami andare!
MONNA MONTECCHI - Non farai un passo,
per andarti a scontrar con un nemico.
Entra il PRINCIPE SCALIGERO col suo seguito
PRINCIPE - Sudditi ribellanti,
nemici della pace,
profanatori delle vostre spade
con sangue cittadino!... Non m'ascoltano!...
Oh, dico a voi, non uomini, ma bestie,
che spegnete la perniciosa rabbia
che v'infiamma nelle vermiglie polle
sgorganti dalle vostre vene! Fermi!
Da quelle vostre mani insanguinate,
gettate a terra, a pena di tortura,
i maltemprati acciai,
ed ascoltate la vostra condanna
dalle labbra dello sdegnato Principe.
Tu, vecchio Capuleti, e tu, Montecchi,
avete già tre volte disturbato
la bella quiete delle nostre strade
con zuffe sorte da parole al vento,
e costretto anche i vecchi cittadini
di Verona a gettar l'austere vesti
per tornare a impugnar le vecchie picche,
ormai coperte di ruggine in pace,
per separare il vostro antico odio.
Se disturbate ancor le nostre strade,
saran le vostre vite, ve lo giuro,
a pagar la rottura della pace.
Per questa volta, tutti gli altri a casa.
Tu, Capuleti, vieni via con me,
e tu, Montecchi, questo pomeriggio
tròvati nella vecchia Villafranca
dov'è la nostra Corte di Giustizia,
per conoscer le loro decisioni
sul seguito da dare a questo caso.
Ora via tutti: a pena capitale,
ordino a tutti di sgombrare il campo!
(Escono il Principe col seguito, Capuleti,
Monna Capuleti, Tebaldo e gli altri)
Restano il vecchio MONTECCHI, MONNA MONTECCHI e BENVOLIO
MONTECCHI - Di' un po', nipote, chi ha rinfocolato
quest'annosa querela?
Tu eri qui quando hanno cominciato?
BENVOLIO - Quand'io sono arrivato era già in corso
tra i loro e i vostri una dannata rissa.
Per cercare di separarli ho tratto
la mia spada, ma in quello stesso istante
è sopraggiunto irruente Tebaldo,
spada in pugno, e fiatandomi agli orecchi
baldanzosi propositi di sfida,
comincia a sventagliarsela sul capo
fendendo l'aria che, non vulnerabile,
fischiava, come a beffarsi di lui.
Mentre ci scambiavamo colpo a colpo,
e la gente accorreva da ogni parte,
e la zuffa cresceva e s'ingrossava,
è giunto il Principe, che ci ha divisi.
MONNA MONTECCHI - Romeo dov'è? L'hai visto stamattina?
Sono proprio contenta
che non si sia trovato in questa rissa.
BENVOLIO - Signora, vi dirò: questa stamattina,
poco prima che il sole s'affacciasse
all'indorata finestra d'oriente,
un certo turbamento dello spirito
m'aveva spinto a uscir fuori di casa;
e proprio là, sotto quel bosco d'aceri
che sorge ad ovest della città,
m'è occorso di vedere vostro figlio
che vagava anche lui sì di buon'ora.
Gli sono andato incontro, ma lui, subito,
come s'è accorto della mia presenza,
è scomparso nel fondo del boschetto.
Io, misurando dalla sua tristezza
la mia che anch'essa cercava sollievo
dove meno rischiasse d'esser vista
essendo già di peso anche a me stesso,
ho proseguito nel mio stato d'animo,
senza curarmi di seguire il suo,
volentieri schivando d'incontrare
chi volentieri da me s'involava.
MONNA MONTECCHI - L'han già notato là molte mattine
a far più rorida, con le sue lagrime,
la recente rugiada mattutina,
e ad addensar le nuvole del cielo
coll'umor dei profondi suoi sospiri.
Poi, come il primo rallegrante raggio
dall'estreme regioni dell'oriente
prende a scostare dal letto d'Aurora
le fumose cortine della notte,
quell'intristito povero mio figlio,
furtivo, quasi schivo della luce,
corre a casa, si rimprigiona in camera,
e lì, sbarrate tutte le finestre,
ed escludendo dalla sua persona
la benefica luce del mattino,
si riproduce, ad arte, un'altra notte.
Questo umor tetro gli sarà fatale
se non l'aiuti qualche buon consiglio
a rimuoverne la segreta causa.
BENVOLIO - E quella causa voi, nobile zio,
la conoscete?
MONTECCHI - No, non la conosco,
né ho modo di conoscerla da lui.
BENVOLIO - Avete già provato a interrogarlo?
MONTECCHI - Ci ho provato, e com'io molti altri amici.
Ma il solo confidente del suo male,
è lui stesso... non so quanto sincero;
e tanto chiuso in sé, tanto segreto,
tanto profondamente impenetrabile,
tanto restio a lasciarsi sondare,
da somigliare al bocciolo d'un fiore
che, morsicato da un maligno verme,
esita a schiudere i soavi petali
all'alitar dell'aria e offrire al sole
l'olezzante fiorita sua vaghezza.
Potessimo saper da dove viene
il suo male, faremmo volentieri
quanto necessitasse per curarlo.
Entra, dal fondo, ROMEO
BENVOLIO - Ma eccolo. Mettetevi in disparte:
mi deve dir lui stesso, di sua bocca,
che cos'è che l'ambascia,
o deve dirmi mille volte "No"!
Vi prego, allontanatevi.
MONTECCHI - Spero che tu sia tanto fortunato
da ottenere a quattr'occhi, qui, da lui,
una schietta apertura. Andiamo, cara.
(Escono il Montecchi e Monna Montecchi)
BENVOLIO - (A Romeo che intanto s'è avvicinato)
Buon mattino, cugino.
ROMEO - Così giovane è ancora questo giorno?
BENVOLIO - Sono appena le nove.
ROMEO - Ah, l'ore tristi
come son lunghe all'uomo!... Era mio padre
quello che se n'è andato così in fretta?
BENVOLIO - Tuo padre, sì... Ma quale interna pena
fa tanto lunghe l'ore di Romeo?
ROMEO - La pena di non posseder per sé
la cosa che gliele farebbe brevi.
BENVOLIO - Innamorato?...
ROMEO - Fuori...
BENVOLIO - Dall'amore?
ROMEO - No, dalle grazie di colei che amo.
BENVOLIO - Ah, perché Amore, sì bello alla vista,
si deve dimostrar così tiranno
e crudele alla prova!
ROMEO - Ahimè, è bendato,
Amore, e deve scernere senz'occhi
le vie che vanno dritte alle sue voglie...
Beh, dove si va a pranzo oggi?...
(Vedendo sangue in terra)
Ohilà!
Che zuffa ci sarà mai stata qui?
Però è inutile che me lo dici,
ho tutto udito. C'entra molto l'odio,
in tutto questo, ma ancor più l'amore.
O amor litigioso! Odio amoroso!
O tutto prima creato dal nulla!
O vana serietà! Vanità seria!
O caos informe di splendide forme!
O plumbea piuma! Lucida caligine!
Gelido fuoco! Inferma sanità!
Sonno insonne, che è quel che non è!
Questo è l'amore ch'io mi sento dentro,
senza nulla sentire che sia amore.
Non ridi?
BENVOLIO - No, cugino. Se mai, piango.
ROMEO - E di che, cuor gentile?
BENVOLIO - Del tuo cuore,
così gentile e così pien d'ambascia.
ROMEO - È la crudele legge dell'amore.
Già le pene del mio pesano troppo
sul mio cuore, e tu vuoi ch'esso trabocchi
coll'aggiungervi il peso delle tue:
giacché quest'affettuosa tua premura
altro non fa che aggiunger nuova ambascia
a quella che m'opprime, ch'è già troppa.
L'amore è vaporosa nebbiolina
formata dai sospiri;
se si dissolve, è fuoco che sfavilla
scintillando negli occhi degli amanti;
s'è ostacolato, è un mare alimentato
dalle lacrime degli stessi amanti.
Che altro è più? Una follia segreta,
un'acritudine che mozza il fiato,
una dolcezza che ti tira su.
Addio, cugino.
(Fa per andarsene)
BENVOLIO - Aspetta, t'accompagno.
Mi fai torto a piantarmi così in asso.
ROMEO - Oh, ho smarrito me stesso...
Non son io il Romeo che vedi qui.
Romeo è altrove.
BENVOLIO - Dimmi, seriamente,
chi è quella di cui sei innamorato?
ROMEO - "Seriamente", perché? Devo esser triste
per dirtelo, piangendo?
BENVOLIO - Senza piangere,
ma seriamente, dimmi, chi è che ami?
ROMEO - Puoi domandare ad un malato grave
di fare "seriamente" testamento?
La tua è una domanda posta male,
per uno che si sente tanto male.
"Seriamente", cugino, amo una donna.
BENVOLIO - Avevo allora ben colto nel segno
nel supporre che sei innamorato.
ROMEO - Infatti. Sei un bravo tiratore.
E la donna che amo è una bellezza.
BENVOLIO - Un bel bersaglio è subito centrato,
caro il mio bel cugino!
ROMEO - Questo, però, non l'hai centrato affatto:
la freccia di Cupido non la tocca!
Ella ha il segno di Diana,
e, ben protetta dentro la corazza
della sua castità, rimane indenne
dalla quadrella del fragile arco
del fanciullo Cupido.
Sfugge all'assedio di frasi d'amore,
schiva l'incontro d'invadenti sguardi,
e non apre il suo grembo manco all'oro
che pur si dice che seduce i santi.
Oh, è ricca di beltà,
povera solo in questo: morta lei,
morirà insieme con la sua bellezza
il magazzino della sua ricchezza.
BENVOLIO - Ha fatto forse voto
di mantenersi casta finché vive?
ROMEO - Credo proprio di sì: ed è un risparmio
che si risolverà in un grande sperpero,
perché beltà che si muoia di fame
per causa della stessa sua astinenza
preclude alla beltà ogni speranza
di riprodursi. Oh, ella è troppo bella
e saggia, troppo saggiamente bella
per meritarsi la beatitudine
gettando me nella disperazione!
S'è votata a non mai innamorarsi,
ed io per causa di questo voto
vivo, ma sono morto;
son vivo sol per dirti che son morto.
BENVOLIO - Dammi retta, non ci pensare più.
ROMEO - Oh, insegnalo tu alla mia mente
come può trattenersi dal pensare!
BENVOLIO - Restituendo libertà ai tuoi occhi;
volgendoli a mirare altre bellezze.
ROMEO - Sarebbe come richiamar di più
in causa quella sua, così squisita.
Quelle nere felici mascherine
che baciano la fronte a belle dame
danno agli sguardi nostri l'illusione
che dietro quella loro nera sagoma
ci celino chissà quali bellezze.
Chi è colpito da cecità improvvisa
non può dimenticar senza dolore
il perduto tesoro della vista.
Mettimi avanti agli occhi una bellezza
quanto tu vuoi perfetta:
agli occhi miei sarà soltanto un foglio
su cui leggerò il nome di colei
ch'è ancor più bella. No, cugino, no,
tu non sarai capace d'insegnarmi
a non pensar più a lei. Addio, Benvolio.
BENVOLIO - Eppure io t'insegnerò quest'arte,
o morirò con la coscienza in debito.
(Escono)
SCENA II - Verona, una via
Entra il vecchio CAPULETI, PARIDE e un SERVO
CAPULETI - Il Montecchi ha sul capo, come me,
la minaccia dall'alto d'un castigo;
anziani come siamo, tra noi due
non dovrebbe perciò esser difficile
trovare il modo di vivere in pace.
PARIDE - D'un'onorevole reputazione
siete entrambi. E davvero è gran peccato
che abbiate seguitato tanto a lungo
a vivere in codesta inimicizia...
Ma, signore, di grazia,
quale risposta date alla mia offerta?
CAPULETI - Non posso che ripetervi il già detto:
la mia figliola è ancora nuova al mondo,
non ha compiuti i suoi quattordici anni;
lasciamo ancora che appassisca in lei
il rigoglio di altre due estati,
prima che la si possa dir matura
per essere una sposa.
PARIDE - Fanciulle ancor più giovani di lei
son diventate già madri felici.
CAPULETI - Quelle che vanno spose tanto presto
sono votate a perdere anche presto
il frescor giovanile. Caro Paride,
la terra s'è inghiottita fino ad oggi
tutte le mie speranze,
l'ultima è lei... Intanto corteggiatela,
e cercate di conquistarne il cuore.
Il solo mio volere
non è che parte del suo gradimento:
s'ella v'è consenziente, il mio consenso
e la voce che molto cordialmente
l'accorderà si troveranno insieme
nel raggio della sua spontanea scelta.
Questa sera terrò qui in casa mia,
com'è vetusta usanza di famiglia,
un festino; e ad esso ho convitato
un certo numero di buoni amici;
ci sarete anche voi, gradito ospite.
Ebbene, sotto il mio modesto tetto
questa notte potrete contemplare
stelle che solcano le vie terrene
illuminando il buio della notte.
E potrete godere in casa mia
in mezzo a freschi bocciòli di femmine
il piacere che è dato di gustare
a lieta giovinezza, quando Aprile,
vestito già della sua gaia veste,
è alle calcagna degli ultimi sprazzi
del zoppicante e freddoloso inverno.
Potrete intrattenervi con ciascuna,
tutte osservarle, e far la vostra scelta
su quella che, secondo il vostro gusto,
per merito sovrasti tutte l'altre.
Riguardandole meglio tutte quante,
la mia può star nel novero a far numero,
ma nel merito è priva d'ogni pregio.
Su, venite con me.
(Al Servo)
E tu, compare,
mettiti in giro, senza perder tempo,
per le belle contrade di Verona
e vammi alla ricerca della gente
il cui nome è segnato in questa lista;
farai sapere a ciascuno di loro
che la mia casa ed il mio benvenuto
attendono la loro compiacenza.
(Escono il vecchio Capuleti e Paride)
SERVO Andare a ricercar tutta la gente
il cui nome è segnato in questa lista...
Sta scritto, in verità, che il calzolaio
deve sapere trafficar col metro,
il sarto con la forma delle scarpe,
il pescatore con tinte e pennelli,
il pittore con l'amo; e così io:
ecco che mi si manda a ricercare
gente il cui nome è scritto in questo foglio,
quando non so nemmeno quali nomi
v'ha scritto chi l'ha scritto,
per via che non ho mai imparato a leggere.
Mi ci vuole qualcuno ch'è istruito.
Eccolo, infatti, pare, ed a buon punto.
Entrano BENVOLIO e ROMEO
BENVOLIO - Fuoco consuma fuoco, caro mio.
Il dolore degli altri scema il tuo.
Se a ruotare in un senso
ti viene il capogiro, va all'inverso
sempre girando, e vedrai che ti passa.
Disperato dolor trova sua cura
nell'altrui pena. Date un nuovo tossico
all'occhio infetto, ed il tossico vecchio
cesserà dal produrre altra infezione.
ROMEO - Eh, già, pure la foglia di piantaggine
è un buon rimedio.
BENVOLIO - Rimedio a che cosa?
ROMEO - Al tuo stinco, dovessi mai spezzartelo.
BENVOLIO - Ma che dici, sei matto?
ROMEO - Matto, no,
ma come un matto incatenato, sì,
stretto, in prigione, privato del cibo,
frustrato, tormentato...
(Vede il Servo dei Capuleti)
Olà, buon uomo,
buona giornata a te.
SERVO - E buona pure a voi la faccia Iddio.
Di grazia, signor mio, sapete leggere?
ROMEO - Sì, la mia malasorte
nel grande libro della mia miseria.
SERVO - Magari questo pure senza libro
l'avrete appreso... Ma sapete leggere
tutto quel che vi viene sotto gli occhi?
ROMEO - Sì, certo, se conosco l'alfabeto
e la lingua nei quali è stato scritto.
SERVO - Questo è parlare da persona onesta.
Allora state allegro. Vi saluto.
ROMEO - No, resta, amico, questo lo so leggere.
(Gli prende dalle mani il foglio e legge)
"Signor Martino, con signora e figlie;
"Conte Anselmo e vezzose sue sorelle;
"la bella dama vedova Vitruvio;
"signor Piacenzio e graziose nipoti;
"zio Capuleti con signora e figli;
"la mia bella nipote Rosalina;
"Livia; il signor Valenzio e suo cugino;
"Tebaldo; Lucio e la briosa Elena".
Una bella brigata. E dove vanno?
SERVO - Su.
ROMEO - Dove, su?
SERVO - Di sopra, a casa nostra.
ROMEO - Nella casa di chi?
SERVO - Del mio padrone.
ROMEO - Già, te l'avrei dovuto chieder prima.
SERVO - Senza che lo chiediate, ve lo dico:
il mio padrone è il ricco Capuleti;
e se non siete di casa Montecchi
potete favorire pure voi
a bere un goccio. State allegro, addio.
(Esce)
BENVOLIO - A codesto festino,
che i Capuleti danno tutti gli anni
per un'antica usanza di famiglia,
va a cenare la bella Rosalina,
la tua passione, insieme alle più belle
e le più vagheggiate di Verona.
Andiamoci, e là dentro potrai fare,
con occhio spassionato il paragone
tra l'aspetto di lei e di qualcuna
che io t'indicherò; e ci scommetto
che al paragone il tuo leggiadro cigno
ti sembrerà una povera cornacchia.
ROMEO - Se la pia devozione del mio occhio
dovesse indurmi a proclamare vera
una tal madornale falsità,
che le mie lacrime si faccian fiamme,
e, come eretiche all'autodafé,
brucino queste loro trasparenze
che, tante volte annegate nel pianto,
mai furono capaci di morire!
Una più bella dell'amore mio?...
Sulla terra l'onniveggente sole
da quando questo mondo ebbe principio
non vide donna che le stesse a pari.
BENVOLIO - Eh, tu l'hai sempre vista tanto bella
perché non l'hai mai vista insieme ad altre,
e sopra la bilancia dei tuoi occhi
s'è controbilanciata da se stessa.
Ma nelle tue bilance di cristallo
se metti sopra un piatto la tua donna
e sopra un altro alcun'altra di quelle
che vedrai splendere a questo festino,
colei ch'ora ti sembra la più bella
ti parrà appena degna d'attenzione.
ROMEO - Verrò con te alla festa,
non per vedere queste tue beltà,
ma solo per bearmi a contemplare
il fulgore di quella che so io.
(Escono)
SCENA III - Verona, una stanza in casa Capuleti
Entrano MONNA CAPULETI e la NUTRICE
MONNA CAPULETI - Balia, dov'è mia figlia?
Cercala e dille di venir da me.
NUTRICE - Gliel'ho già detto di venire, diamine!,
quant'è vero, signora, ch'ero vergine
a dodici anni...
(Chiamando)
Ebbene, farfalletta!...
Agnellino!... Ma dove s'è cacciata?
Dio ne guardi! Dov'è questa figliola?
Giulietta, dove sei?
GIULIETTA - (Da dentro)
Che c'è? Chi chiama?
NUTRICE - Tua madre.
GIULIETTA - (Entrando)
Sono qua, signora madre.
Desiderate?
MONNA CAPULETI - Ebbene, ho da parlarti.
Nutrice, lasciaci sole un momento.
Abbiamo da discorrere in segreto.
Anzi, no... resta... Adesso che ci penso,
nutrice, è meglio che tu sia presente.
Tu sai la bella età di questa figlia.
NUTRICE - Come no: ve la posso precisare
senza sbagliare nemmeno di un'ora.
MONNA CAPULETI - È vicina ai quattordici.
NUTRICE - Quattordici,
ci scommetto quattordici miei denti
- anche se, a mio dolore, devo ammettere
che me ne son rimasti solo quattro - ancora non li compie: il primo agosto.
Quanto manca da oggi al primo agosto?
MONNA CAPULETI - Due settimane, o qualcosa di più.
NUTRICE - Sia più sia meno, quando il primo agosto
verrà sul calendario, quella notte
Giulietta compirà quattordici anni.
Susanna mia e lei - conceda Iddio
la pace a tutte l'anime cristiane - erano d'una età. Susanna mia
ora è con Dio (per me era troppo buona),
ma la notte davanti al primo agosto
Giulietta compirà quattordici anni.
Me lo ricordo bene, per la Vergine!
Sono undici anni dal gran terremoto;
e fu quel giorno che la divezzai:
me lo ricordo come fosse adesso.
M'ero cosparsa d'assenzio i capezzoli,
e me ne stavo ben seduta al sole
poggiata al muro della colombaia.
Voi eravate col padrone a Mantova
(eh, la testa mi serve ancora bene!)
ma, dicevo, quand'ella assaporò
l'amaro dell'assenzio sul capezzolo,
bisognava veder la pazzerella
quante bizze mi fece con la poppa!
Fu in quel momento che la colombaia
si scosse tutta, come a dirmi: "Muoviti!";
ma non fu necessario, v'assicuro,
che alcuno m'imponesse di scappare.
Da allora son passati undici anni,
perché lei si reggeva già da sola,
anzi, che dico, Croce del Signore,
correva e zampettava dappertutto...
Infatti il giorno prima, nel cadere,
s'era fatta un bel bozzo sulla fronte
e mio marito (che Dio l'abbia in pace:
quello era veramente un cuorcontento!)
nel sollevarla e mettersela in collo,
"Che fai - disse - mi caschi ventre a terra?
Va là che quando avrai messo giudizio,
ti piacerà di cadere all'indietro,
vero, Giulietta?"... E quella birichina,
perbacco, smise di piagnucolare
e disse: "Sì". Ma guarda un po', alle volte,
come uno scherzo ti viene a pennello!
Per me, dovessi campare mill'anni,
non potrò mai scordare quella scena...
"Vero, Giulietta?" - le domanda lui
e quella pazzerella, all'improvviso,
smette di piangere e risponde: "Sì"!
MONNA CAPULETI - Sì, però basta, adesso; fa' silenzio.
NUTRICE - Sì, signora, sto zitta ed in silenzio...
E tuttavia mi viene ancor da ridere
se ripenso al momento in cui, di colpo,
smise di piangere per dire: "Sì";
e aveva in fronte, v'assicuro, un bozzo
grosso come un fagiolo di galletto:
un brutto colpo, e lei piangeva forte.
"Come! Mi cadi con la pancia in giù?
- fa mia marito - Quando sarai grande
saprai bene cadere pancia in su,
vero, Giulietta?". E quella, all'improvviso,
si calma tutta e gli risponde: "Sì".
GIULIETTA - Bene. Però, ti prego, ora, Nutrice,
di calmarti anche tu.
NUTRICE - Basta, ho finito.
Giulietta, che il Signore t'abbia in grazia,
tu sei stata la bimba più graziosa
ch'io abbia avuta attaccata alle poppe.
Vivessi tanto da vederti sposa,
non avrei più alcun altro desiderio.
MONNA CAPULETI - Venivo appunto a toccar, per la Vergine,
questo argomento: come maritarla.
Giulietta, figlia mia, dimmi, che pensi
riguardo al fatto di prender marito?
GIULIETTA - È un onore che io nemmeno sogno.
NUTRICE - Ecco, appunto, un onore, hai detto bene!
Non fossi stata solo la tua balia,
direi che insieme al latte della poppa
hai succhiato da me pure il giudizio.
MONNA CAPULETI - Eppure è giunto il tempo, figlia mia,
che pensi a maritarti. Qui a Verona,
ragazze d'ottima reputazione
più giovani di te, sono già madri;
io stessa, all'età tua, se ben ricordo,
ero tua madre già, quando tu, invece,
pensi d'essere ancora una bambina.
A farla breve: c'è il nobile Paride
che ci ha testé richiesta la tua mano.
NUTRICE - Che uomo, quello là, ragazza mia!
Uno che tutto il mondo... così bello,
che pare un figurino!
MONNA CAPULETI - Un più bel fiore
non produce l'estate di Verona.
NUTRICE - È vero: un fiore d'uomo, proprio un fiore!
MONNA CAPULETI - (A Giulietta)
Che dici: senti di poterlo amare
quel gentiluomo? Lo vedrai stanotte,
alla festa, da noi: cerca di leggere
quel ch'è scritto nel libro del suo volto,
e scopri in esso tutta la delizia
che la bellezza ha scritto di sua mano;
osserva come tutti i lineamenti
sono armonicamente coniugati
sì che ciascuno presta gioia all'altro;
e tutto quel che in questo bel volume
ti rimanesse oscuro, puoi trovarlo
negli occhi suoi, come una "nota a margine".
Questo prezioso volume d'amore,
questo amatore ancora non legato,
ha sol bisogno d'una legatura
per diventare ancora più leggiadro.
Il pesce vive in mare; il mare è bello;
ed è assai merito del bello esterno
far risaltare il bello che sta dentro.
Il libro che contiene un'aurea storia
e la tien chiusa con fermagli d'oro
rende partecipe del suo splendore
più d'un occhio. Se tu lo farai tuo,
sarai partecipe d'un tal possesso,
senza, per ciò, diminuir te stessa.
NUTRICE - Diminuir se stessa? Ma che dite!
Ingrossarsi, piuttosto: accanto agli uomini
le femmine diventano più grosse!
MONNA CAPULETI - Insomma, figlia mia, a parlar corto:
ti senti, o no, di poter corrispondere
sinceramente all'amore di Paride?
GIULIETTA - Vedrò di farmelo piacere, madre,
se vedere può suscitar piacere;
ma non spingerò l'occhio
più in là di quanto il vostro buon consenso
non dia loro il permesso di volare.
Entra un SERVO
SERVO - Signora, sono giunti gli invitati,
il desinare è in tavola,
chiedon di voi e di madamigella,
reclamata a gran voce è la Nutrice
dalla dispensa. Noi siamo agli estremi.
Io debbo ritornar di là a servire.
Vi scongiuro, seguitemi. Ma presto!
(Esce il Servo)
MONNA CAPULETI - Ti seguiamo. Giulietta, il Conte aspetta.
NUTRICE - Va', figliola, e fa' in modo che s'aggiungano
felici notti ai tuoi felici giorni.
(Escono)
SCENA IV - Verona, una strada
Entrano ROMEO, MERCUZIO, BENVOLIO, con altri cinque o sei, tutti mascherati, alcuni con torce. ROMEO è mascherato da pellegrino
ROMEO - Allora, s'ha da far questo discorso
di scuse, o s'entra senza chieder scusa?
BENVOLIO - Certe prolissità son fuori moda.
Non c'è nessun Cupido in mezzo a noi,
con sciarpa a mo' di benda agli occhi ed arco
di legno tinto alla maniera tartara
da mettere paura alle signore
come se fosse uno spaventapasseri;
né noi si vuole entrare recitando
timidamente, col suggeritore,
un prologo mandato appena a mente.
Usino pure, a giudicar di noi,
la misura che farà lor più comodo;
noi ci limiteremo a misurare
quattro passi di danza, e ce ne andiamo.
ROMEO - A me date una torcia, niente danze:
non son fatto per simili volteggi.
Col buio dentro, porto almeno un lume.
MERCUZIO - No, no, devi ballare, caro mio.
ROMEO - Ah, questo no, credetemi, non posso.
Voi avete scarpini adatti al ballo
dotati di solette leggerissime;
io porto invece un'anima di piombo
che mi tiene così inchiodato a terra,
da impedirmi di fare alcuna mossa.
MERCUZIO - Dal momento che sei innamorato,
fatti prestare l'ali da Cupido,
e vola sopra la comune altezza.
ROMEO - Le ferite prodotte dal suo strale
sono troppo impietose per librarmi
a volo sulle sue penne leggere;
e mi trovo sì stretto dai suoi lacci,
da non poter levarmi un solo palmo
al disopra del mio male d'amore:
e affondo sotto il suo grave fardello.
MERCUZIO - Però per annegarti nell'amore
dovresti caricarlo del tuo peso:
un po' troppo, direi,
per una coserella tanto tenera.
ROMEO - Che! L'amore una coserella tenera?
Più ruvida, più aspra, più violenta
non ce n'è alcuna... E punge come spina.
MERCUZIO - Se l'amore è sì ruvido con te
siilo tu altrettanto con l'amore,
e rendigli puntura per puntura:
alla fine vedrai che l'avrai vinta...
Basta, datemi adesso un qualche astuccio
dove poter nascondere la faccia.
(Mettendosi la maschera)
Ecco: una maschera su un'altra maschera.
Che importa adesso se un occhio indiscreto
scopre che sono brutto? Sul mio viso
c'è questo brutto ceffo ringrugnito
che arrossirà per me.
BENVOLIO - Su, bussa ed entra;
e appena dentro, forza con le gambe.
ROMEO - Allora me la date questa torcia?
Lascio agli spensierati gingilloni
di titillare coi loro calcagni
le insensibili stuoie; quanto a me,
mi sto col vecchio proverbio del nonno:
"Reggo il moccolo e me ne sto a guardare;
"la selvaggina mai fu così bella,
"ma la caccia per me è ormai finita".
MERCUZIO - Toh, sentitelo! "Il sorcio s'è infognato",
come direbbe il capo degli sbirri.
Ma se pure ti fossi impantanato
fino agli orecchi, penseremo noi
a trarti fuori da cotesta melma,
o, a dirla con rispetto, dall'amore.
Andiamo, decidiamoci, se no,
queste torce faranno luce al giorno.
ROMEO - Esagerato!
MERCUZIO - Esagerato un corno!
Dico che a stare a traccheggiar qui fuori,
noi sprechiamo le luci delle fiaccole
come a tenerle accese in pieno giorno.
Cerca di prendere nel senso buono
quel che diciamo, ché il pensare nostro
ha fatto stanza almeno cinque volte
nella buona intenzione di noi tutti,
prima di star per una volta sola
in ciascuno dei nostri cinque sensi.
ROMEO - L'intenzione d'andare a questa festa
è buona, ma non è da senno andarci.
MERCUZIO - E perché mai?
ROMEO - Stanotte ho fatto un sogno.
MERCUZIO - Anch'io.
ROMEO - Davvero. E che cosa hai sognato?
MERCUZIO - Che quei che sognano spesso soggiacciono...
ROMEO - Che soggiacciono! Giacciono. A dormire.
Sognando cose vere.
MERCUZIO - Ah, ho capito:
da te c'è stata la regina Mab.
ROMEO - Regina Mab? Chi diavolo è costei?
MERCUZIO - La mammana del regno delle fate;
e si presenta sempre in una forma
non più grossa d'una pietruzza d'agata
al dito indice di un assessore;
viaggia su un equipaggio trainato
da una muta di piccoli esserini,
e si posa sul naso di chi dorme;
i raggi delle ruote di quel traino
sono formati da zampe di ragno,
il mantice dall'ali di locuste,
le briglie da sottili filamenti
d'esili ragnatele; i pettorali
dai rugiadosi raggi della luna;
la frusta ha il manico d'osso di grillo
e la sferza d'un filo sottilissimo;
il cocchiere, a cassetta, è un moscerino
tutto grigio-vestito, non più grande
della metà d'uno di quei vermetti
che si tolgono fuori con lo spillo
dal dito d'una pigra fanciulletta;
il cocchio è un guscio cavo di nocciola
lavorato così da uno scoiattolo
falegname o da qualche vecchio tarlo;
son essi i carrozzieri delle fate
l'uno e l'altro, da tempo immemorabile.
In questo arnese, Mab va cavalcando,
la notte, pei cervelli degli amanti,
e allora questi sognano d'amore;
o per le rotule dei cortigiani
che sognan subito salamelecchi;
o sulle dita d'uomini di legge
che sognan subito laute parcelle;
talvolta sulle labbra delle dame,
e queste sognano d'esser baciate,
e spesso sulle loro labbra Mab
irritata dai loro fiati guasti
pei troppi dolci, lascia delle pustole.
Talvolta anche galoppa su pel naso
d'un sollecitatore di favori
a pagamento, e quello, allora, in sogno,
sente l'odore d'una petizione;
talvolta va a solleticare il naso
col crine d'un porcello della decima,
ad un prevosto e quello allora sogna
un altro benefizio parrocchiale.
Talora passa con il suo equipaggio
sul collo d'un soldato militare,
e allora questi sogna a tutto spiano
di tagliar gargarozzi di nemici,
brecce, imboscate, lame di Toledo,
brindisi con bicchieri senza fondo;
poi, d'improvviso, gli rulla all'orecchio
il tamburo e lui salta su di botto,
si sveglia, e dopo avere smoccolato
per la paura un paio di bestemmie,
se ne ricade giù, morto di sonno.
È quella stessa Mab che nella notte
intreccia le criniere dei cavalli
e fa dei loro crini sbarruffati,
unti e bisunti, dei magici nodi
che a districarli portano disgrazia.
È lei la maga che quando le vergini
giacciono a letto con la pancia all'aria,
le preme perché imparino a "portare"
e le fa donne di "buon portamento".
È lei che...
ROMEO - Basta, via, Mercuzio, basta!
Stai parlando del nulla!
MERCUZIO - Sì, di sogni,
che sono i figli d'un cervello pigro,
fatti solo di vana fantasia,
che sono inconsistenti come l'aria,
più incostanti del vento, che ora scherza
col grembo gelido del settentrione,
ed ora, all'improvviso, in tutta furia,
se ne va via sbuffando e volge il volto
alle stillanti rugiade del sud.
BENVOLIO - Ho paura che il sogno di cui parli
ci stia soffiando fuori di noi stessi:
perché la cena dev'esser finita,
e noi arriveremo troppo tardi.
ROMEO - Temo invece che sarà troppo presto;
perché il mio spirito mi fa presago
di eventi ancor sospesi nelle stelle
che avranno il lor funesto appuntamento
in questa festa, e segneranno il termine
d'una vita spregiata, com'è quella
ch'io chiudo in petto, e che un crudel destino
sembra aver condannato fin da ora
ad immatura ed impietosa morte.
Ma Colui che governa la mia rotta
da nocchiero, diriga la mia vela.
Avanti, allegramente!
BENVOLIO - Via il tamburo!
(Escono)
SCENA V - Verona, la casa dei Capuleti
Musici che attendono
Entrano alcuni SERVI di mensa
1° SERVO - Dov'è andato Pignatta?
Che sta a fare, che non ci dà una mano
a sparecchiar la tavola?... Già, lui,
sostituire un piatto... Non sia mai!
Lui grattare un tagliere... Non sia mai!
2° SERVO - Quando la pulizia deve risiedere
nelle mani di una persona o due
che per giunta non se le son lavate,
è una schifezza!
1° SERVO - Via quegli sgabelli!
Quella credenza spostala di là.
Bada all'argenteria...
E tu, sii bravo, mettimi da parte
un pezzettino di quel marzapane;
e, se non ti dispiace, di' al portiere
che mandi su Susanna Mola e Nelly.
Ehi, Antonio, Pignatta!
3° SERVO - Eccoci pronti.
1° SERVO - Pignatta, in sala chiedono di te,
tutti ti cercano, tutti ti vogliono,
sei la persona più desiderata!
3° SERVO - Non si può star di qua e di là ad un tempo.
2° SERVO - Fate cuore, ragazzi! State allegri!
Chi campa più di tutti, piglia tutto!
(Si ritirano nel fondo)
Entrano, da una parte, il CAPULETO, con GIULIETTA, TEBALDO e la NUTRICE, e si fanno incontro agli invitati, che entrano dalla parte opposta
CAPULETO - Signori, benvenuti in casa mia!
Le dame senza calli ai lor piedini
faranno un giro di danza con noi.
Ah, ah, mie belle dame, e chi di voi
si potrà rifiutare di ballare?
Giuro che quella che fa la ritrosa
qualche calletto ai piedi deve averlo.
Ci ho colto bene, vero?... Avanti, avanti!
Benvenuti! Ho conosciuto anch'io
il tempo quando nascondevo il viso
dietro lo schermo d'una mascherina,
e sussurravo a qualche bella dama,
all'orecchio, galanti paroline...
Ma quel tempo è lontano, strapassato.
Voi siete i benvenuti, miei signori!
Andiamo, suonatori, un po' di musica.
(Musica e danza)
Sala, sala, signori! Fate largo!
E voi, ragazze, via coi vostri passi!
(Ai servi)
Più luce, giovanotti!... Via quei tavoli,
e andate a spegnere il fuoco al camino,
che l'aria è divenuta troppo calda.
Ma bravi, questa festa improvvisata
sta riuscendo bene... Vieni, siedi,
siediti qua, cugino Capuleti;
per me e per te la stagione del ballo
è passata da un pezzo. Quanto tempo
da che ci siamo ritrovati insieme
l'ultima volta ad una mascherata?
SECONDO CAPULETI - Madonna Santa! Saranno trent'anni.
CAPULETO - Che dici! No, non mi pare poi tanto!
Dal giorno delle nozze di Lucenzio.
Alta o bassa che venga Pentecoste
(in quel giorno ci siamo mascherati)
saranno tutt'al più venticinqu'anni.
SECONDO CAPULETI - Di più, di più: ne ha già di più suo figlio,
che sta sui trenta.
CAPULETO - Che mi vai contando!
Se si trovava ancor sotto tutela
due anni fa...
ROMEO - (A un servo, indicando Giulietta)
Chi è quella damina
laggiù, che con il tocco di sua mano
fa ricca quella del suo cavaliere?
SERVO - Mi dispiace, signore, non lo so.
(Si allontana il servo)
ROMEO - Oh, ch'ella insegna perfino alle torce
come splendere di più viva luce!
Par che sul buio volto della notte
ella brilli come una gemma rara
pendente dall'orecchio d'una Etiope.
Bellezza troppo ricca per usarne,
troppo cara e preziosa per la terra!
Ella spicca fra queste sue compagne
come spicca una nivea colomba
in mezzo ad uno stormo di cornacchie.
Finito questo ballo,
osserverò dove s'andrà a posare
e, toccando la sua, farò beata
questa mia rozza mano...
Ha mai amato il mio cuore finora?...
Se dice sì, occhi miei, sbugiardatelo,
perch'io non ho mai visto
vera beltà prima di questa notte.
(Romeo, pur parlando a se stesso, ha parlato a voce alta e Tebaldo, passandogli vicino, l'ha sentito)
TEBALDO - Alla voce, costui pare un Montecchi.
Non mi sbaglio.
(Ad un servo)
Ragazzo, la mia spada!
Come! Il furfante ardisce venir qui,
coperto da una maschera grottesca,
a farsi beffa della nostra festa?
Ebbene, per l'amore del mio sangue
e per l'onore della mia famiglia,
non credo di commettere peccato
a stenderlo qui morto, con un colpo.
CAPULETO - Che c'è che t'agita tanto, nipote?
TEBALDO - Questi è un Montecchi, zio, nostro nemico;
un furfante, venuto qui a dispetto,
per beffarsi di questa nostra festa.
CAPULETO - Il giovane Romeo?
TEBALDO - Sì, proprio lui,
quel furfante del giovane Romeo.
CAPULETO - Calma, nipote mio. Lascialo stare.
Si conduce da vero gentiluomo;
e, per vero, Verona vanta in lui
un giovane virtuoso e di bei modi;
né io permetterei che in casa mia,
per tutto l'oro di questa città,
gli sia recata alcuna umiliazione.
Perciò sta' calmo. Non te ne occupare.
È un ordine, e se tu vuoi rispettarlo,
fa' buona cera, smetti l'aria truce,
che non s'addice proprio ad una festa.
TEBALDO - S'addice, invece, eccome,
quando tra gli ospiti c'è un tal furfante!
Non lo sopporto.
CAPULETO - E devi sopportarlo,
invece, giovanotto! Devi, ho detto!
Chi è il padrone, qui, sei tu o io?
Non lo sopporta, lui!... Ti guardi Iddio
dal creare una rissa tra i miei ospiti!
Vuole alzare la cresta, come il gallo!
Vuol far, come si dice, la bravata!
TEBALDO - Ma, zio, è una vergogna!
CAPULETO - Ovvia! Ovvia!
Ragazzo prepotente! E che! Scherziamo?
È uno scherzo che può costarti caro.
So quel che dico: tu vuoi contrariarmi.
Hai scelto proprio il momento, perdio!
(Ai danzatori)
Bene, bravi figlioli!...
(A Tebaldo)
Un insolente,
ecco che cosa sei. Va' e sta' buono,
altrimenti...
(Ai servi)
Più luce, fate luce...
(A Tebaldo)
E vergognati: e se non fai giudizio,
bada che son qua io...
(Ai danzatori)
Su, su, ragazzi,
qui ci vuole un po' più d'animazione!
TEBALDO - Questa pazienza imposta con la forza,
che si scontra con l'ira più sfrenata,
mi fa fremere tutto. Me ne vado.
Però questa sfacciata intromissione
che par che attiri qui tanta dolcezza
si muterà in amarissimo fiele!
(Esce)
ROMEO - (A Giulietta, prendendole la mano)
Se con indegna mano
profano questa tua santa reliquia
(è il peccato di tutti i cuori pii),
queste mie labbra, piene di rossore,
al pari di contriti pellegrini,
son pronte a render morbido quel tocco
con un tenero bacio.
GIULIETTA - Pellegrino,
alla tua mano tu fai troppo torto,
ché nel gesto gentile essa ha mostrato
la buona devozione che si deve.
Anche i santi hanno mani, e i pellegrini
le possono toccare, e palma a palma
è il modo di baciar dei pii palmieri.
ROMEO - Santi e palmieri non han dunque labbra?
GIULIETTA - Sì, pellegrino, ma quelle son labbra
ch'essi debbono usar per la preghiera.
ROMEO - E allora, cara santa, che le labbra
facciano anch'esse quel che fan le mani:
esse sono in preghiera innanzi a te,
ascoltale, se non vuoi che la fede
volga in disperazione.
GIULIETTA - I santi, pur se accolgono
i voti di chi prega, non si muovono.
ROMEO - E allora non ti muovere
fin ch'io raccolga dalle labbra tue
l'accoglimento della mia preghiera.
(La bacia)
Ecco, dalle tue labbra ora le mie
purgate son così del lor peccato.
GIULIETTA - Ma allora sulle mie resta il peccato
di cui si son purgate quelle tue!
ROMEO - O colpa dolcemente rinfacciata!
Il mio peccato succhiato da te!
E rendimelo, allora, il mio peccato.
(La bacia ancora)
GIULIETTA - Sai baciare nel più perfetto stile.
NUTRICE - (È stata ad osservare da lontano, poi s'avvicina)
Tua madre vuol parlarti, padroncina.
ROMEO - Chi è sua madre?
NUTRICE - Ebbene, giovanotto,
è la padrona qui di questa casa;
una buona signora, saggia e onesta;
e la figliola, quella damigella
con cui discorrevate poco fa,
gliel'ho allattata ed allevata io.
E quell'uomo che saprà fare tanto
da prenderla per moglie, giuraddio,
ne avrà dei bei sonanti quattrinelli!
(Si allontana con Giulietta)
ROMEO - (Tra sé)
Ella è una Capuleti!... Ah, duro prezzo
ch'io sarò tratto a pagare per questo!
Do in pegno la mia vita a una nemica!
BENVOLIO - Usciamo, adesso, via!
Il meglio della festa l'abbiam visto.
ROMEO - Ho paura che sia proprio così.
Più stiamo e più ne va della mia pace.
CAPULETO - No, no, signori miei, non ve ne andate!
Abbiamo preparato uno spuntino
per stare ancora un poco in allegria...
Volete proprio andare?... Grazie a tutti,
allora, grazie, nobili signori,
e buona notte.
(Ai servi)
Recate altre torce!
Allora andiamo, si va tutti a letto.
Oh, perbacco, s'è fatto molto tardi!
Me ne vado a dormire dritto dritto.
(Escono tutti tranne GIULIETTA e la NUTRICE)
GIULIETTA - (Indicando uno degli ospiti che sta uscendo)
Vien qua, nutrice. Chi è quel signore?
NUTRICE - È il figlio erede del vecchio Tiberio.
GIULIETTA - E l'altro che sta uscendo dalla porta?
NUTRICE - Mi sembra... sì, è il giovane Petruccio.
GIULIETTA - E quell'altro che esce dietro a lui,
e non ha mai ballato?
NUTRICE - Non lo so.
GIULIETTA - Va' a domandargli il nome. Se è sposato,
la tomba sarà il mio letto di nozze.
NUTRICE - Il suo nome è Romeo, ed è un Montecchi,
unico figlio del più gran nemico
di tua famiglia.
GIULIETTA - O unico mio amore,
scaturito dall'unico mio odio!
O sconosciuto, troppo presto visto
e troppo tardi, ahimè, riconosciuto
per quel che eri. O amore prodigioso,
ch'io debba amare un odiato nemico!
NUTRICE - Che è? Che vai dicendo?
GIULIETTA - Nulla, nulla.
Son versi da me appresi poco fa
da uno che ballava insieme a me.
VOCE DI DENTRO - Giulietta!
NUTRICE - Ecco, veniamo. Su, Giulietta.
A nanna. Sono andati tutti via.
(Escono)
William Shakespeare
Primo atto
SCENA I - Verona, una piazza davanti alla casa dei Capuleti
Entrano SANSONE e GREGORIO con spada e scudo
SANSONE - E che! Siam tipi da portar carbone,
noialtri?
GREGORIO - Ah, certo no!
Noi paghiamo a misura di carbone!
SANSONE - E se ci salta poi la mosca al naso
tiriamo fuori questa.
(Indica la spada al suo fianco)
GREGORIO - Che scoperta!
È come se dicessi: "Finché vivo
tiro fuori il mio collo dal collare"
SANSONE - Io, se mi smuovo, le scarico brutte.
GREGORIO - Sì, soltanto che a smuoverti e a menare
ci metti qualche tempo.
SANSONE - Basta ch'io veda un cane di Montecchi.
Mi basta quello per farmi scattare.
GREGORIO - Già, ma scattare è muoversi;
rimanere ben saldi sulle gambe,
quello è coraggio. Se tu scatti, scappi.
SANSONE - No, so scattare pure stando fermo:
mi basta d'incontrarmi con un cane
di quella gente là. Fa' che l'incontro,
sia maschio o femmina, io prendo il muro.
GREGORIO - Con questo fai vedere che sei stroppio;
perché al muro ci va sempre il più debole.
SANSONE - Questo è vero; è per questo che le donne
che sono i vasi più deboli e fragili,
vanno sempre appoggiate spalle al muro.
Perciò io sai che faccio?
Caccio dal muro i servi dei Montecchi
e ci appoggio le serve.
GREGORIO - Qui però
ci sarà da vedersela fra uomini,
padroni e servi.
SANSONE - Per me fa lo stesso.
Mi mostrerò tiranno:
combattuto che avrò coi loro uomini,
sarò gentile con le loro donne...
Taglio loro la testa.
GREGORIO - Ma che dici!
Vuoi tagliare la testa alle ragazze?
SANSONE - La testa... Insomma far loro la festa.
Prendila come vuoi
GREGORIO - Non sono io,
sono esse che se la devon prendere
nel senso che vuoi tu.
SANSONE - E puoi star certo
che fintanto che mi sto ritto in piedi,
quelle mi sentiranno. Lo san tutte
che bel tocco di carne è il sottoscritto.
GREGORIO - E buon per te che non sei nato pesce,
perché saresti nato stoccafisso...
Piuttosto tira fuori quell'arnese,
che arriva gente di Casa Montecchi.
Entrano ABRAMO e BALDASSARRE
SANSONE - Io la mia lama l'ho bell'e snudata.
Attacca tu per primo. Io ti spalleggio.
GREGORIO - "Spalleggio"... che vuoi dire?
Mi rivolgi le spalle e te ne scappi?
SANSONE - No, non temere.
GREGORIO - Eh, di te ho paura.
SANSONE - Restiamo dalla parte della legge,
lascia che siano loro a cominciare.
GREGORIO - Io gli passo davanti,
e gli faccio gli occhiacci del dispetto.
E la prendano pure come vogliono.
SANSONE - La prenderanno come avranno il fegato.
Io gli faccio gli occhiacci,
mi mordo il pollice in faccia a loro,
e lo faccio schioccare, ch'è un insulto.
E se la prendon male, tanto meglio.
(Fa il gesto di mordersi il pollice)
ABRAMO - Per noi ti mordi il pollice, compare?
SANSONE - Io sì, mi mordo il pollice.
ABRAMO - Ti sto chiedendo s'è verso di noi
che te lo mordi. Rispondimi a tono.
SANSONE - (A Gregorio, a parte)
Se rispondo di sì, sto nella legge?
GREGORIO - (A Sansone, a parte)
No.
SANSONE - No, compare. Se mi mordo il pollice,
non è per voi. Però mi mordo il pollice.
Ma non vorrete mica attaccar briga?
ABRAMO - Briga, noi? No.
SANSONE - Ma se n'aveste l'uzzolo,
io sono a vostra piena discrezione.
Il mio padrone vale quanto il vostro.
ABRAMO - Ma non di più.
SANSONE - D'accordo.
GREGORIO - (A Sansone, a parte)
Di' "di più",
sta venendo un parente del padrone.
SANSONE - Vale di più, sissignore!
ABRAMO - Tu menti!
SANSONE - Fuori le spade, se siete degli uomini!
Gregorio, pronto con il tuo fendente.
(Si battono)
Entra BENVOLIO
BENVOLIO - Fermi, insensati, fermi! Giù le spade!
Idioti! Non sapete quel che fate!
(S'intromette, e con la propria spada fa abbassare a terra quelle dei contendenti)
Entra TEBALDO e s'accosta a Benvolio, sussurrando
TEBALDO - Sei bravo, eh?, Benvolio, a trar la spada
in mezzo a questi timidi cerbiatti!
Vòltati, e guarda in faccia la tua morte.
BENVOLIO - Sto solo a metter pace tra costoro.
Perciò rinfodera, o almeno adoprala
a darmi mano a rappacificarli.
TEBALDO - Che! Tu parli di pace spada in pugno?
Questa parola "pace" io la odio
come l'inferno, i tuoi Montecchi e te!
A te, vigliacco, in guardia! Fatti sotto!
Si battono. Entrano parecchie persone delle due famiglie e si accende una zuffa generale; poi sopraggiungono dei cittadini armati di mazze
CITTADINI - Mazze ferrate! Picche! Partigiane!
Datevi addosso, ammazzatevi tutti!
Capuleti, Montecchi, morte a tutti!
Entra il vecchio CAPULETI, uscendo di casa,
in vestaglia, con MONNA CAPULETI
CAPULETI - Che diavolo di pandemonio è questo?
Qua il mio spadone!
MONNA CAPULETI - Sì, la tua stampella!
Una stampella dategli, piuttosto!
Perché chiedi una spada, che vuoi farci?
CAPULETI - Il mio spadone! C'è il Montecchi, il vecchio,
che viene a provocarmi, spada in pugno!
Entrano il vecchio MONTECCHI con MONNA MONTECCHI
MONTECCHI - Vile d'un Capuleti!
(Fa per slanciarsi, spada in pugno, contro il Capuleti, ma la moglie lo trattiene)
... E non tenermi!
Lasciami andare!
MONNA MONTECCHI - Non farai un passo,
per andarti a scontrar con un nemico.
Entra il PRINCIPE SCALIGERO col suo seguito
PRINCIPE - Sudditi ribellanti,
nemici della pace,
profanatori delle vostre spade
con sangue cittadino!... Non m'ascoltano!...
Oh, dico a voi, non uomini, ma bestie,
che spegnete la perniciosa rabbia
che v'infiamma nelle vermiglie polle
sgorganti dalle vostre vene! Fermi!
Da quelle vostre mani insanguinate,
gettate a terra, a pena di tortura,
i maltemprati acciai,
ed ascoltate la vostra condanna
dalle labbra dello sdegnato Principe.
Tu, vecchio Capuleti, e tu, Montecchi,
avete già tre volte disturbato
la bella quiete delle nostre strade
con zuffe sorte da parole al vento,
e costretto anche i vecchi cittadini
di Verona a gettar l'austere vesti
per tornare a impugnar le vecchie picche,
ormai coperte di ruggine in pace,
per separare il vostro antico odio.
Se disturbate ancor le nostre strade,
saran le vostre vite, ve lo giuro,
a pagar la rottura della pace.
Per questa volta, tutti gli altri a casa.
Tu, Capuleti, vieni via con me,
e tu, Montecchi, questo pomeriggio
tròvati nella vecchia Villafranca
dov'è la nostra Corte di Giustizia,
per conoscer le loro decisioni
sul seguito da dare a questo caso.
Ora via tutti: a pena capitale,
ordino a tutti di sgombrare il campo!
(Escono il Principe col seguito, Capuleti,
Monna Capuleti, Tebaldo e gli altri)
Restano il vecchio MONTECCHI, MONNA MONTECCHI e BENVOLIO
MONTECCHI - Di' un po', nipote, chi ha rinfocolato
quest'annosa querela?
Tu eri qui quando hanno cominciato?
BENVOLIO - Quand'io sono arrivato era già in corso
tra i loro e i vostri una dannata rissa.
Per cercare di separarli ho tratto
la mia spada, ma in quello stesso istante
è sopraggiunto irruente Tebaldo,
spada in pugno, e fiatandomi agli orecchi
baldanzosi propositi di sfida,
comincia a sventagliarsela sul capo
fendendo l'aria che, non vulnerabile,
fischiava, come a beffarsi di lui.
Mentre ci scambiavamo colpo a colpo,
e la gente accorreva da ogni parte,
e la zuffa cresceva e s'ingrossava,
è giunto il Principe, che ci ha divisi.
MONNA MONTECCHI - Romeo dov'è? L'hai visto stamattina?
Sono proprio contenta
che non si sia trovato in questa rissa.
BENVOLIO - Signora, vi dirò: questa stamattina,
poco prima che il sole s'affacciasse
all'indorata finestra d'oriente,
un certo turbamento dello spirito
m'aveva spinto a uscir fuori di casa;
e proprio là, sotto quel bosco d'aceri
che sorge ad ovest della città,
m'è occorso di vedere vostro figlio
che vagava anche lui sì di buon'ora.
Gli sono andato incontro, ma lui, subito,
come s'è accorto della mia presenza,
è scomparso nel fondo del boschetto.
Io, misurando dalla sua tristezza
la mia che anch'essa cercava sollievo
dove meno rischiasse d'esser vista
essendo già di peso anche a me stesso,
ho proseguito nel mio stato d'animo,
senza curarmi di seguire il suo,
volentieri schivando d'incontrare
chi volentieri da me s'involava.
MONNA MONTECCHI - L'han già notato là molte mattine
a far più rorida, con le sue lagrime,
la recente rugiada mattutina,
e ad addensar le nuvole del cielo
coll'umor dei profondi suoi sospiri.
Poi, come il primo rallegrante raggio
dall'estreme regioni dell'oriente
prende a scostare dal letto d'Aurora
le fumose cortine della notte,
quell'intristito povero mio figlio,
furtivo, quasi schivo della luce,
corre a casa, si rimprigiona in camera,
e lì, sbarrate tutte le finestre,
ed escludendo dalla sua persona
la benefica luce del mattino,
si riproduce, ad arte, un'altra notte.
Questo umor tetro gli sarà fatale
se non l'aiuti qualche buon consiglio
a rimuoverne la segreta causa.
BENVOLIO - E quella causa voi, nobile zio,
la conoscete?
MONTECCHI - No, non la conosco,
né ho modo di conoscerla da lui.
BENVOLIO - Avete già provato a interrogarlo?
MONTECCHI - Ci ho provato, e com'io molti altri amici.
Ma il solo confidente del suo male,
è lui stesso... non so quanto sincero;
e tanto chiuso in sé, tanto segreto,
tanto profondamente impenetrabile,
tanto restio a lasciarsi sondare,
da somigliare al bocciolo d'un fiore
che, morsicato da un maligno verme,
esita a schiudere i soavi petali
all'alitar dell'aria e offrire al sole
l'olezzante fiorita sua vaghezza.
Potessimo saper da dove viene
il suo male, faremmo volentieri
quanto necessitasse per curarlo.
Entra, dal fondo, ROMEO
BENVOLIO - Ma eccolo. Mettetevi in disparte:
mi deve dir lui stesso, di sua bocca,
che cos'è che l'ambascia,
o deve dirmi mille volte "No"!
Vi prego, allontanatevi.
MONTECCHI - Spero che tu sia tanto fortunato
da ottenere a quattr'occhi, qui, da lui,
una schietta apertura. Andiamo, cara.
(Escono il Montecchi e Monna Montecchi)
BENVOLIO - (A Romeo che intanto s'è avvicinato)
Buon mattino, cugino.
ROMEO - Così giovane è ancora questo giorno?
BENVOLIO - Sono appena le nove.
ROMEO - Ah, l'ore tristi
come son lunghe all'uomo!... Era mio padre
quello che se n'è andato così in fretta?
BENVOLIO - Tuo padre, sì... Ma quale interna pena
fa tanto lunghe l'ore di Romeo?
ROMEO - La pena di non posseder per sé
la cosa che gliele farebbe brevi.
BENVOLIO - Innamorato?...
ROMEO - Fuori...
BENVOLIO - Dall'amore?
ROMEO - No, dalle grazie di colei che amo.
BENVOLIO - Ah, perché Amore, sì bello alla vista,
si deve dimostrar così tiranno
e crudele alla prova!
ROMEO - Ahimè, è bendato,
Amore, e deve scernere senz'occhi
le vie che vanno dritte alle sue voglie...
Beh, dove si va a pranzo oggi?...
(Vedendo sangue in terra)
Ohilà!
Che zuffa ci sarà mai stata qui?
Però è inutile che me lo dici,
ho tutto udito. C'entra molto l'odio,
in tutto questo, ma ancor più l'amore.
O amor litigioso! Odio amoroso!
O tutto prima creato dal nulla!
O vana serietà! Vanità seria!
O caos informe di splendide forme!
O plumbea piuma! Lucida caligine!
Gelido fuoco! Inferma sanità!
Sonno insonne, che è quel che non è!
Questo è l'amore ch'io mi sento dentro,
senza nulla sentire che sia amore.
Non ridi?
BENVOLIO - No, cugino. Se mai, piango.
ROMEO - E di che, cuor gentile?
BENVOLIO - Del tuo cuore,
così gentile e così pien d'ambascia.
ROMEO - È la crudele legge dell'amore.
Già le pene del mio pesano troppo
sul mio cuore, e tu vuoi ch'esso trabocchi
coll'aggiungervi il peso delle tue:
giacché quest'affettuosa tua premura
altro non fa che aggiunger nuova ambascia
a quella che m'opprime, ch'è già troppa.
L'amore è vaporosa nebbiolina
formata dai sospiri;
se si dissolve, è fuoco che sfavilla
scintillando negli occhi degli amanti;
s'è ostacolato, è un mare alimentato
dalle lacrime degli stessi amanti.
Che altro è più? Una follia segreta,
un'acritudine che mozza il fiato,
una dolcezza che ti tira su.
Addio, cugino.
(Fa per andarsene)
BENVOLIO - Aspetta, t'accompagno.
Mi fai torto a piantarmi così in asso.
ROMEO - Oh, ho smarrito me stesso...
Non son io il Romeo che vedi qui.
Romeo è altrove.
BENVOLIO - Dimmi, seriamente,
chi è quella di cui sei innamorato?
ROMEO - "Seriamente", perché? Devo esser triste
per dirtelo, piangendo?
BENVOLIO - Senza piangere,
ma seriamente, dimmi, chi è che ami?
ROMEO - Puoi domandare ad un malato grave
di fare "seriamente" testamento?
La tua è una domanda posta male,
per uno che si sente tanto male.
"Seriamente", cugino, amo una donna.
BENVOLIO - Avevo allora ben colto nel segno
nel supporre che sei innamorato.
ROMEO - Infatti. Sei un bravo tiratore.
E la donna che amo è una bellezza.
BENVOLIO - Un bel bersaglio è subito centrato,
caro il mio bel cugino!
ROMEO - Questo, però, non l'hai centrato affatto:
la freccia di Cupido non la tocca!
Ella ha il segno di Diana,
e, ben protetta dentro la corazza
della sua castità, rimane indenne
dalla quadrella del fragile arco
del fanciullo Cupido.
Sfugge all'assedio di frasi d'amore,
schiva l'incontro d'invadenti sguardi,
e non apre il suo grembo manco all'oro
che pur si dice che seduce i santi.
Oh, è ricca di beltà,
povera solo in questo: morta lei,
morirà insieme con la sua bellezza
il magazzino della sua ricchezza.
BENVOLIO - Ha fatto forse voto
di mantenersi casta finché vive?
ROMEO - Credo proprio di sì: ed è un risparmio
che si risolverà in un grande sperpero,
perché beltà che si muoia di fame
per causa della stessa sua astinenza
preclude alla beltà ogni speranza
di riprodursi. Oh, ella è troppo bella
e saggia, troppo saggiamente bella
per meritarsi la beatitudine
gettando me nella disperazione!
S'è votata a non mai innamorarsi,
ed io per causa di questo voto
vivo, ma sono morto;
son vivo sol per dirti che son morto.
BENVOLIO - Dammi retta, non ci pensare più.
ROMEO - Oh, insegnalo tu alla mia mente
come può trattenersi dal pensare!
BENVOLIO - Restituendo libertà ai tuoi occhi;
volgendoli a mirare altre bellezze.
ROMEO - Sarebbe come richiamar di più
in causa quella sua, così squisita.
Quelle nere felici mascherine
che baciano la fronte a belle dame
danno agli sguardi nostri l'illusione
che dietro quella loro nera sagoma
ci celino chissà quali bellezze.
Chi è colpito da cecità improvvisa
non può dimenticar senza dolore
il perduto tesoro della vista.
Mettimi avanti agli occhi una bellezza
quanto tu vuoi perfetta:
agli occhi miei sarà soltanto un foglio
su cui leggerò il nome di colei
ch'è ancor più bella. No, cugino, no,
tu non sarai capace d'insegnarmi
a non pensar più a lei. Addio, Benvolio.
BENVOLIO - Eppure io t'insegnerò quest'arte,
o morirò con la coscienza in debito.
(Escono)
SCENA II - Verona, una via
Entra il vecchio CAPULETI, PARIDE e un SERVO
CAPULETI - Il Montecchi ha sul capo, come me,
la minaccia dall'alto d'un castigo;
anziani come siamo, tra noi due
non dovrebbe perciò esser difficile
trovare il modo di vivere in pace.
PARIDE - D'un'onorevole reputazione
siete entrambi. E davvero è gran peccato
che abbiate seguitato tanto a lungo
a vivere in codesta inimicizia...
Ma, signore, di grazia,
quale risposta date alla mia offerta?
CAPULETI - Non posso che ripetervi il già detto:
la mia figliola è ancora nuova al mondo,
non ha compiuti i suoi quattordici anni;
lasciamo ancora che appassisca in lei
il rigoglio di altre due estati,
prima che la si possa dir matura
per essere una sposa.
PARIDE - Fanciulle ancor più giovani di lei
son diventate già madri felici.
CAPULETI - Quelle che vanno spose tanto presto
sono votate a perdere anche presto
il frescor giovanile. Caro Paride,
la terra s'è inghiottita fino ad oggi
tutte le mie speranze,
l'ultima è lei... Intanto corteggiatela,
e cercate di conquistarne il cuore.
Il solo mio volere
non è che parte del suo gradimento:
s'ella v'è consenziente, il mio consenso
e la voce che molto cordialmente
l'accorderà si troveranno insieme
nel raggio della sua spontanea scelta.
Questa sera terrò qui in casa mia,
com'è vetusta usanza di famiglia,
un festino; e ad esso ho convitato
un certo numero di buoni amici;
ci sarete anche voi, gradito ospite.
Ebbene, sotto il mio modesto tetto
questa notte potrete contemplare
stelle che solcano le vie terrene
illuminando il buio della notte.
E potrete godere in casa mia
in mezzo a freschi bocciòli di femmine
il piacere che è dato di gustare
a lieta giovinezza, quando Aprile,
vestito già della sua gaia veste,
è alle calcagna degli ultimi sprazzi
del zoppicante e freddoloso inverno.
Potrete intrattenervi con ciascuna,
tutte osservarle, e far la vostra scelta
su quella che, secondo il vostro gusto,
per merito sovrasti tutte l'altre.
Riguardandole meglio tutte quante,
la mia può star nel novero a far numero,
ma nel merito è priva d'ogni pregio.
Su, venite con me.
(Al Servo)
E tu, compare,
mettiti in giro, senza perder tempo,
per le belle contrade di Verona
e vammi alla ricerca della gente
il cui nome è segnato in questa lista;
farai sapere a ciascuno di loro
che la mia casa ed il mio benvenuto
attendono la loro compiacenza.
(Escono il vecchio Capuleti e Paride)
SERVO Andare a ricercar tutta la gente
il cui nome è segnato in questa lista...
Sta scritto, in verità, che il calzolaio
deve sapere trafficar col metro,
il sarto con la forma delle scarpe,
il pescatore con tinte e pennelli,
il pittore con l'amo; e così io:
ecco che mi si manda a ricercare
gente il cui nome è scritto in questo foglio,
quando non so nemmeno quali nomi
v'ha scritto chi l'ha scritto,
per via che non ho mai imparato a leggere.
Mi ci vuole qualcuno ch'è istruito.
Eccolo, infatti, pare, ed a buon punto.
Entrano BENVOLIO e ROMEO
BENVOLIO - Fuoco consuma fuoco, caro mio.
Il dolore degli altri scema il tuo.
Se a ruotare in un senso
ti viene il capogiro, va all'inverso
sempre girando, e vedrai che ti passa.
Disperato dolor trova sua cura
nell'altrui pena. Date un nuovo tossico
all'occhio infetto, ed il tossico vecchio
cesserà dal produrre altra infezione.
ROMEO - Eh, già, pure la foglia di piantaggine
è un buon rimedio.
BENVOLIO - Rimedio a che cosa?
ROMEO - Al tuo stinco, dovessi mai spezzartelo.
BENVOLIO - Ma che dici, sei matto?
ROMEO - Matto, no,
ma come un matto incatenato, sì,
stretto, in prigione, privato del cibo,
frustrato, tormentato...
(Vede il Servo dei Capuleti)
Olà, buon uomo,
buona giornata a te.
SERVO - E buona pure a voi la faccia Iddio.
Di grazia, signor mio, sapete leggere?
ROMEO - Sì, la mia malasorte
nel grande libro della mia miseria.
SERVO - Magari questo pure senza libro
l'avrete appreso... Ma sapete leggere
tutto quel che vi viene sotto gli occhi?
ROMEO - Sì, certo, se conosco l'alfabeto
e la lingua nei quali è stato scritto.
SERVO - Questo è parlare da persona onesta.
Allora state allegro. Vi saluto.
ROMEO - No, resta, amico, questo lo so leggere.
(Gli prende dalle mani il foglio e legge)
"Signor Martino, con signora e figlie;
"Conte Anselmo e vezzose sue sorelle;
"la bella dama vedova Vitruvio;
"signor Piacenzio e graziose nipoti;
"zio Capuleti con signora e figli;
"la mia bella nipote Rosalina;
"Livia; il signor Valenzio e suo cugino;
"Tebaldo; Lucio e la briosa Elena".
Una bella brigata. E dove vanno?
SERVO - Su.
ROMEO - Dove, su?
SERVO - Di sopra, a casa nostra.
ROMEO - Nella casa di chi?
SERVO - Del mio padrone.
ROMEO - Già, te l'avrei dovuto chieder prima.
SERVO - Senza che lo chiediate, ve lo dico:
il mio padrone è il ricco Capuleti;
e se non siete di casa Montecchi
potete favorire pure voi
a bere un goccio. State allegro, addio.
(Esce)
BENVOLIO - A codesto festino,
che i Capuleti danno tutti gli anni
per un'antica usanza di famiglia,
va a cenare la bella Rosalina,
la tua passione, insieme alle più belle
e le più vagheggiate di Verona.
Andiamoci, e là dentro potrai fare,
con occhio spassionato il paragone
tra l'aspetto di lei e di qualcuna
che io t'indicherò; e ci scommetto
che al paragone il tuo leggiadro cigno
ti sembrerà una povera cornacchia.
ROMEO - Se la pia devozione del mio occhio
dovesse indurmi a proclamare vera
una tal madornale falsità,
che le mie lacrime si faccian fiamme,
e, come eretiche all'autodafé,
brucino queste loro trasparenze
che, tante volte annegate nel pianto,
mai furono capaci di morire!
Una più bella dell'amore mio?...
Sulla terra l'onniveggente sole
da quando questo mondo ebbe principio
non vide donna che le stesse a pari.
BENVOLIO - Eh, tu l'hai sempre vista tanto bella
perché non l'hai mai vista insieme ad altre,
e sopra la bilancia dei tuoi occhi
s'è controbilanciata da se stessa.
Ma nelle tue bilance di cristallo
se metti sopra un piatto la tua donna
e sopra un altro alcun'altra di quelle
che vedrai splendere a questo festino,
colei ch'ora ti sembra la più bella
ti parrà appena degna d'attenzione.
ROMEO - Verrò con te alla festa,
non per vedere queste tue beltà,
ma solo per bearmi a contemplare
il fulgore di quella che so io.
(Escono)
SCENA III - Verona, una stanza in casa Capuleti
Entrano MONNA CAPULETI e la NUTRICE
MONNA CAPULETI - Balia, dov'è mia figlia?
Cercala e dille di venir da me.
NUTRICE - Gliel'ho già detto di venire, diamine!,
quant'è vero, signora, ch'ero vergine
a dodici anni...
(Chiamando)
Ebbene, farfalletta!...
Agnellino!... Ma dove s'è cacciata?
Dio ne guardi! Dov'è questa figliola?
Giulietta, dove sei?
GIULIETTA - (Da dentro)
Che c'è? Chi chiama?
NUTRICE - Tua madre.
GIULIETTA - (Entrando)
Sono qua, signora madre.
Desiderate?
MONNA CAPULETI - Ebbene, ho da parlarti.
Nutrice, lasciaci sole un momento.
Abbiamo da discorrere in segreto.
Anzi, no... resta... Adesso che ci penso,
nutrice, è meglio che tu sia presente.
Tu sai la bella età di questa figlia.
NUTRICE - Come no: ve la posso precisare
senza sbagliare nemmeno di un'ora.
MONNA CAPULETI - È vicina ai quattordici.
NUTRICE - Quattordici,
ci scommetto quattordici miei denti
- anche se, a mio dolore, devo ammettere
che me ne son rimasti solo quattro - ancora non li compie: il primo agosto.
Quanto manca da oggi al primo agosto?
MONNA CAPULETI - Due settimane, o qualcosa di più.
NUTRICE - Sia più sia meno, quando il primo agosto
verrà sul calendario, quella notte
Giulietta compirà quattordici anni.
Susanna mia e lei - conceda Iddio
la pace a tutte l'anime cristiane - erano d'una età. Susanna mia
ora è con Dio (per me era troppo buona),
ma la notte davanti al primo agosto
Giulietta compirà quattordici anni.
Me lo ricordo bene, per la Vergine!
Sono undici anni dal gran terremoto;
e fu quel giorno che la divezzai:
me lo ricordo come fosse adesso.
M'ero cosparsa d'assenzio i capezzoli,
e me ne stavo ben seduta al sole
poggiata al muro della colombaia.
Voi eravate col padrone a Mantova
(eh, la testa mi serve ancora bene!)
ma, dicevo, quand'ella assaporò
l'amaro dell'assenzio sul capezzolo,
bisognava veder la pazzerella
quante bizze mi fece con la poppa!
Fu in quel momento che la colombaia
si scosse tutta, come a dirmi: "Muoviti!";
ma non fu necessario, v'assicuro,
che alcuno m'imponesse di scappare.
Da allora son passati undici anni,
perché lei si reggeva già da sola,
anzi, che dico, Croce del Signore,
correva e zampettava dappertutto...
Infatti il giorno prima, nel cadere,
s'era fatta un bel bozzo sulla fronte
e mio marito (che Dio l'abbia in pace:
quello era veramente un cuorcontento!)
nel sollevarla e mettersela in collo,
"Che fai - disse - mi caschi ventre a terra?
Va là che quando avrai messo giudizio,
ti piacerà di cadere all'indietro,
vero, Giulietta?"... E quella birichina,
perbacco, smise di piagnucolare
e disse: "Sì". Ma guarda un po', alle volte,
come uno scherzo ti viene a pennello!
Per me, dovessi campare mill'anni,
non potrò mai scordare quella scena...
"Vero, Giulietta?" - le domanda lui
e quella pazzerella, all'improvviso,
smette di piangere e risponde: "Sì"!
MONNA CAPULETI - Sì, però basta, adesso; fa' silenzio.
NUTRICE - Sì, signora, sto zitta ed in silenzio...
E tuttavia mi viene ancor da ridere
se ripenso al momento in cui, di colpo,
smise di piangere per dire: "Sì";
e aveva in fronte, v'assicuro, un bozzo
grosso come un fagiolo di galletto:
un brutto colpo, e lei piangeva forte.
"Come! Mi cadi con la pancia in giù?
- fa mia marito - Quando sarai grande
saprai bene cadere pancia in su,
vero, Giulietta?". E quella, all'improvviso,
si calma tutta e gli risponde: "Sì".
GIULIETTA - Bene. Però, ti prego, ora, Nutrice,
di calmarti anche tu.
NUTRICE - Basta, ho finito.
Giulietta, che il Signore t'abbia in grazia,
tu sei stata la bimba più graziosa
ch'io abbia avuta attaccata alle poppe.
Vivessi tanto da vederti sposa,
non avrei più alcun altro desiderio.
MONNA CAPULETI - Venivo appunto a toccar, per la Vergine,
questo argomento: come maritarla.
Giulietta, figlia mia, dimmi, che pensi
riguardo al fatto di prender marito?
GIULIETTA - È un onore che io nemmeno sogno.
NUTRICE - Ecco, appunto, un onore, hai detto bene!
Non fossi stata solo la tua balia,
direi che insieme al latte della poppa
hai succhiato da me pure il giudizio.
MONNA CAPULETI - Eppure è giunto il tempo, figlia mia,
che pensi a maritarti. Qui a Verona,
ragazze d'ottima reputazione
più giovani di te, sono già madri;
io stessa, all'età tua, se ben ricordo,
ero tua madre già, quando tu, invece,
pensi d'essere ancora una bambina.
A farla breve: c'è il nobile Paride
che ci ha testé richiesta la tua mano.
NUTRICE - Che uomo, quello là, ragazza mia!
Uno che tutto il mondo... così bello,
che pare un figurino!
MONNA CAPULETI - Un più bel fiore
non produce l'estate di Verona.
NUTRICE - È vero: un fiore d'uomo, proprio un fiore!
MONNA CAPULETI - (A Giulietta)
Che dici: senti di poterlo amare
quel gentiluomo? Lo vedrai stanotte,
alla festa, da noi: cerca di leggere
quel ch'è scritto nel libro del suo volto,
e scopri in esso tutta la delizia
che la bellezza ha scritto di sua mano;
osserva come tutti i lineamenti
sono armonicamente coniugati
sì che ciascuno presta gioia all'altro;
e tutto quel che in questo bel volume
ti rimanesse oscuro, puoi trovarlo
negli occhi suoi, come una "nota a margine".
Questo prezioso volume d'amore,
questo amatore ancora non legato,
ha sol bisogno d'una legatura
per diventare ancora più leggiadro.
Il pesce vive in mare; il mare è bello;
ed è assai merito del bello esterno
far risaltare il bello che sta dentro.
Il libro che contiene un'aurea storia
e la tien chiusa con fermagli d'oro
rende partecipe del suo splendore
più d'un occhio. Se tu lo farai tuo,
sarai partecipe d'un tal possesso,
senza, per ciò, diminuir te stessa.
NUTRICE - Diminuir se stessa? Ma che dite!
Ingrossarsi, piuttosto: accanto agli uomini
le femmine diventano più grosse!
MONNA CAPULETI - Insomma, figlia mia, a parlar corto:
ti senti, o no, di poter corrispondere
sinceramente all'amore di Paride?
GIULIETTA - Vedrò di farmelo piacere, madre,
se vedere può suscitar piacere;
ma non spingerò l'occhio
più in là di quanto il vostro buon consenso
non dia loro il permesso di volare.
Entra un SERVO
SERVO - Signora, sono giunti gli invitati,
il desinare è in tavola,
chiedon di voi e di madamigella,
reclamata a gran voce è la Nutrice
dalla dispensa. Noi siamo agli estremi.
Io debbo ritornar di là a servire.
Vi scongiuro, seguitemi. Ma presto!
(Esce il Servo)
MONNA CAPULETI - Ti seguiamo. Giulietta, il Conte aspetta.
NUTRICE - Va', figliola, e fa' in modo che s'aggiungano
felici notti ai tuoi felici giorni.
(Escono)
SCENA IV - Verona, una strada
Entrano ROMEO, MERCUZIO, BENVOLIO, con altri cinque o sei, tutti mascherati, alcuni con torce. ROMEO è mascherato da pellegrino
ROMEO - Allora, s'ha da far questo discorso
di scuse, o s'entra senza chieder scusa?
BENVOLIO - Certe prolissità son fuori moda.
Non c'è nessun Cupido in mezzo a noi,
con sciarpa a mo' di benda agli occhi ed arco
di legno tinto alla maniera tartara
da mettere paura alle signore
come se fosse uno spaventapasseri;
né noi si vuole entrare recitando
timidamente, col suggeritore,
un prologo mandato appena a mente.
Usino pure, a giudicar di noi,
la misura che farà lor più comodo;
noi ci limiteremo a misurare
quattro passi di danza, e ce ne andiamo.
ROMEO - A me date una torcia, niente danze:
non son fatto per simili volteggi.
Col buio dentro, porto almeno un lume.
MERCUZIO - No, no, devi ballare, caro mio.
ROMEO - Ah, questo no, credetemi, non posso.
Voi avete scarpini adatti al ballo
dotati di solette leggerissime;
io porto invece un'anima di piombo
che mi tiene così inchiodato a terra,
da impedirmi di fare alcuna mossa.
MERCUZIO - Dal momento che sei innamorato,
fatti prestare l'ali da Cupido,
e vola sopra la comune altezza.
ROMEO - Le ferite prodotte dal suo strale
sono troppo impietose per librarmi
a volo sulle sue penne leggere;
e mi trovo sì stretto dai suoi lacci,
da non poter levarmi un solo palmo
al disopra del mio male d'amore:
e affondo sotto il suo grave fardello.
MERCUZIO - Però per annegarti nell'amore
dovresti caricarlo del tuo peso:
un po' troppo, direi,
per una coserella tanto tenera.
ROMEO - Che! L'amore una coserella tenera?
Più ruvida, più aspra, più violenta
non ce n'è alcuna... E punge come spina.
MERCUZIO - Se l'amore è sì ruvido con te
siilo tu altrettanto con l'amore,
e rendigli puntura per puntura:
alla fine vedrai che l'avrai vinta...
Basta, datemi adesso un qualche astuccio
dove poter nascondere la faccia.
(Mettendosi la maschera)
Ecco: una maschera su un'altra maschera.
Che importa adesso se un occhio indiscreto
scopre che sono brutto? Sul mio viso
c'è questo brutto ceffo ringrugnito
che arrossirà per me.
BENVOLIO - Su, bussa ed entra;
e appena dentro, forza con le gambe.
ROMEO - Allora me la date questa torcia?
Lascio agli spensierati gingilloni
di titillare coi loro calcagni
le insensibili stuoie; quanto a me,
mi sto col vecchio proverbio del nonno:
"Reggo il moccolo e me ne sto a guardare;
"la selvaggina mai fu così bella,
"ma la caccia per me è ormai finita".
MERCUZIO - Toh, sentitelo! "Il sorcio s'è infognato",
come direbbe il capo degli sbirri.
Ma se pure ti fossi impantanato
fino agli orecchi, penseremo noi
a trarti fuori da cotesta melma,
o, a dirla con rispetto, dall'amore.
Andiamo, decidiamoci, se no,
queste torce faranno luce al giorno.
ROMEO - Esagerato!
MERCUZIO - Esagerato un corno!
Dico che a stare a traccheggiar qui fuori,
noi sprechiamo le luci delle fiaccole
come a tenerle accese in pieno giorno.
Cerca di prendere nel senso buono
quel che diciamo, ché il pensare nostro
ha fatto stanza almeno cinque volte
nella buona intenzione di noi tutti,
prima di star per una volta sola
in ciascuno dei nostri cinque sensi.
ROMEO - L'intenzione d'andare a questa festa
è buona, ma non è da senno andarci.
MERCUZIO - E perché mai?
ROMEO - Stanotte ho fatto un sogno.
MERCUZIO - Anch'io.
ROMEO - Davvero. E che cosa hai sognato?
MERCUZIO - Che quei che sognano spesso soggiacciono...
ROMEO - Che soggiacciono! Giacciono. A dormire.
Sognando cose vere.
MERCUZIO - Ah, ho capito:
da te c'è stata la regina Mab.
ROMEO - Regina Mab? Chi diavolo è costei?
MERCUZIO - La mammana del regno delle fate;
e si presenta sempre in una forma
non più grossa d'una pietruzza d'agata
al dito indice di un assessore;
viaggia su un equipaggio trainato
da una muta di piccoli esserini,
e si posa sul naso di chi dorme;
i raggi delle ruote di quel traino
sono formati da zampe di ragno,
il mantice dall'ali di locuste,
le briglie da sottili filamenti
d'esili ragnatele; i pettorali
dai rugiadosi raggi della luna;
la frusta ha il manico d'osso di grillo
e la sferza d'un filo sottilissimo;
il cocchiere, a cassetta, è un moscerino
tutto grigio-vestito, non più grande
della metà d'uno di quei vermetti
che si tolgono fuori con lo spillo
dal dito d'una pigra fanciulletta;
il cocchio è un guscio cavo di nocciola
lavorato così da uno scoiattolo
falegname o da qualche vecchio tarlo;
son essi i carrozzieri delle fate
l'uno e l'altro, da tempo immemorabile.
In questo arnese, Mab va cavalcando,
la notte, pei cervelli degli amanti,
e allora questi sognano d'amore;
o per le rotule dei cortigiani
che sognan subito salamelecchi;
o sulle dita d'uomini di legge
che sognan subito laute parcelle;
talvolta sulle labbra delle dame,
e queste sognano d'esser baciate,
e spesso sulle loro labbra Mab
irritata dai loro fiati guasti
pei troppi dolci, lascia delle pustole.
Talvolta anche galoppa su pel naso
d'un sollecitatore di favori
a pagamento, e quello, allora, in sogno,
sente l'odore d'una petizione;
talvolta va a solleticare il naso
col crine d'un porcello della decima,
ad un prevosto e quello allora sogna
un altro benefizio parrocchiale.
Talora passa con il suo equipaggio
sul collo d'un soldato militare,
e allora questi sogna a tutto spiano
di tagliar gargarozzi di nemici,
brecce, imboscate, lame di Toledo,
brindisi con bicchieri senza fondo;
poi, d'improvviso, gli rulla all'orecchio
il tamburo e lui salta su di botto,
si sveglia, e dopo avere smoccolato
per la paura un paio di bestemmie,
se ne ricade giù, morto di sonno.
È quella stessa Mab che nella notte
intreccia le criniere dei cavalli
e fa dei loro crini sbarruffati,
unti e bisunti, dei magici nodi
che a districarli portano disgrazia.
È lei la maga che quando le vergini
giacciono a letto con la pancia all'aria,
le preme perché imparino a "portare"
e le fa donne di "buon portamento".
È lei che...
ROMEO - Basta, via, Mercuzio, basta!
Stai parlando del nulla!
MERCUZIO - Sì, di sogni,
che sono i figli d'un cervello pigro,
fatti solo di vana fantasia,
che sono inconsistenti come l'aria,
più incostanti del vento, che ora scherza
col grembo gelido del settentrione,
ed ora, all'improvviso, in tutta furia,
se ne va via sbuffando e volge il volto
alle stillanti rugiade del sud.
BENVOLIO - Ho paura che il sogno di cui parli
ci stia soffiando fuori di noi stessi:
perché la cena dev'esser finita,
e noi arriveremo troppo tardi.
ROMEO - Temo invece che sarà troppo presto;
perché il mio spirito mi fa presago
di eventi ancor sospesi nelle stelle
che avranno il lor funesto appuntamento
in questa festa, e segneranno il termine
d'una vita spregiata, com'è quella
ch'io chiudo in petto, e che un crudel destino
sembra aver condannato fin da ora
ad immatura ed impietosa morte.
Ma Colui che governa la mia rotta
da nocchiero, diriga la mia vela.
Avanti, allegramente!
BENVOLIO - Via il tamburo!
(Escono)
SCENA V - Verona, la casa dei Capuleti
Musici che attendono
Entrano alcuni SERVI di mensa
1° SERVO - Dov'è andato Pignatta?
Che sta a fare, che non ci dà una mano
a sparecchiar la tavola?... Già, lui,
sostituire un piatto... Non sia mai!
Lui grattare un tagliere... Non sia mai!
2° SERVO - Quando la pulizia deve risiedere
nelle mani di una persona o due
che per giunta non se le son lavate,
è una schifezza!
1° SERVO - Via quegli sgabelli!
Quella credenza spostala di là.
Bada all'argenteria...
E tu, sii bravo, mettimi da parte
un pezzettino di quel marzapane;
e, se non ti dispiace, di' al portiere
che mandi su Susanna Mola e Nelly.
Ehi, Antonio, Pignatta!
3° SERVO - Eccoci pronti.
1° SERVO - Pignatta, in sala chiedono di te,
tutti ti cercano, tutti ti vogliono,
sei la persona più desiderata!
3° SERVO - Non si può star di qua e di là ad un tempo.
2° SERVO - Fate cuore, ragazzi! State allegri!
Chi campa più di tutti, piglia tutto!
(Si ritirano nel fondo)
Entrano, da una parte, il CAPULETO, con GIULIETTA, TEBALDO e la NUTRICE, e si fanno incontro agli invitati, che entrano dalla parte opposta
CAPULETO - Signori, benvenuti in casa mia!
Le dame senza calli ai lor piedini
faranno un giro di danza con noi.
Ah, ah, mie belle dame, e chi di voi
si potrà rifiutare di ballare?
Giuro che quella che fa la ritrosa
qualche calletto ai piedi deve averlo.
Ci ho colto bene, vero?... Avanti, avanti!
Benvenuti! Ho conosciuto anch'io
il tempo quando nascondevo il viso
dietro lo schermo d'una mascherina,
e sussurravo a qualche bella dama,
all'orecchio, galanti paroline...
Ma quel tempo è lontano, strapassato.
Voi siete i benvenuti, miei signori!
Andiamo, suonatori, un po' di musica.
(Musica e danza)
Sala, sala, signori! Fate largo!
E voi, ragazze, via coi vostri passi!
(Ai servi)
Più luce, giovanotti!... Via quei tavoli,
e andate a spegnere il fuoco al camino,
che l'aria è divenuta troppo calda.
Ma bravi, questa festa improvvisata
sta riuscendo bene... Vieni, siedi,
siediti qua, cugino Capuleti;
per me e per te la stagione del ballo
è passata da un pezzo. Quanto tempo
da che ci siamo ritrovati insieme
l'ultima volta ad una mascherata?
SECONDO CAPULETI - Madonna Santa! Saranno trent'anni.
CAPULETO - Che dici! No, non mi pare poi tanto!
Dal giorno delle nozze di Lucenzio.
Alta o bassa che venga Pentecoste
(in quel giorno ci siamo mascherati)
saranno tutt'al più venticinqu'anni.
SECONDO CAPULETI - Di più, di più: ne ha già di più suo figlio,
che sta sui trenta.
CAPULETO - Che mi vai contando!
Se si trovava ancor sotto tutela
due anni fa...
ROMEO - (A un servo, indicando Giulietta)
Chi è quella damina
laggiù, che con il tocco di sua mano
fa ricca quella del suo cavaliere?
SERVO - Mi dispiace, signore, non lo so.
(Si allontana il servo)
ROMEO - Oh, ch'ella insegna perfino alle torce
come splendere di più viva luce!
Par che sul buio volto della notte
ella brilli come una gemma rara
pendente dall'orecchio d'una Etiope.
Bellezza troppo ricca per usarne,
troppo cara e preziosa per la terra!
Ella spicca fra queste sue compagne
come spicca una nivea colomba
in mezzo ad uno stormo di cornacchie.
Finito questo ballo,
osserverò dove s'andrà a posare
e, toccando la sua, farò beata
questa mia rozza mano...
Ha mai amato il mio cuore finora?...
Se dice sì, occhi miei, sbugiardatelo,
perch'io non ho mai visto
vera beltà prima di questa notte.
(Romeo, pur parlando a se stesso, ha parlato a voce alta e Tebaldo, passandogli vicino, l'ha sentito)
TEBALDO - Alla voce, costui pare un Montecchi.
Non mi sbaglio.
(Ad un servo)
Ragazzo, la mia spada!
Come! Il furfante ardisce venir qui,
coperto da una maschera grottesca,
a farsi beffa della nostra festa?
Ebbene, per l'amore del mio sangue
e per l'onore della mia famiglia,
non credo di commettere peccato
a stenderlo qui morto, con un colpo.
CAPULETO - Che c'è che t'agita tanto, nipote?
TEBALDO - Questi è un Montecchi, zio, nostro nemico;
un furfante, venuto qui a dispetto,
per beffarsi di questa nostra festa.
CAPULETO - Il giovane Romeo?
TEBALDO - Sì, proprio lui,
quel furfante del giovane Romeo.
CAPULETO - Calma, nipote mio. Lascialo stare.
Si conduce da vero gentiluomo;
e, per vero, Verona vanta in lui
un giovane virtuoso e di bei modi;
né io permetterei che in casa mia,
per tutto l'oro di questa città,
gli sia recata alcuna umiliazione.
Perciò sta' calmo. Non te ne occupare.
È un ordine, e se tu vuoi rispettarlo,
fa' buona cera, smetti l'aria truce,
che non s'addice proprio ad una festa.
TEBALDO - S'addice, invece, eccome,
quando tra gli ospiti c'è un tal furfante!
Non lo sopporto.
CAPULETO - E devi sopportarlo,
invece, giovanotto! Devi, ho detto!
Chi è il padrone, qui, sei tu o io?
Non lo sopporta, lui!... Ti guardi Iddio
dal creare una rissa tra i miei ospiti!
Vuole alzare la cresta, come il gallo!
Vuol far, come si dice, la bravata!
TEBALDO - Ma, zio, è una vergogna!
CAPULETO - Ovvia! Ovvia!
Ragazzo prepotente! E che! Scherziamo?
È uno scherzo che può costarti caro.
So quel che dico: tu vuoi contrariarmi.
Hai scelto proprio il momento, perdio!
(Ai danzatori)
Bene, bravi figlioli!...
(A Tebaldo)
Un insolente,
ecco che cosa sei. Va' e sta' buono,
altrimenti...
(Ai servi)
Più luce, fate luce...
(A Tebaldo)
E vergognati: e se non fai giudizio,
bada che son qua io...
(Ai danzatori)
Su, su, ragazzi,
qui ci vuole un po' più d'animazione!
TEBALDO - Questa pazienza imposta con la forza,
che si scontra con l'ira più sfrenata,
mi fa fremere tutto. Me ne vado.
Però questa sfacciata intromissione
che par che attiri qui tanta dolcezza
si muterà in amarissimo fiele!
(Esce)
ROMEO - (A Giulietta, prendendole la mano)
Se con indegna mano
profano questa tua santa reliquia
(è il peccato di tutti i cuori pii),
queste mie labbra, piene di rossore,
al pari di contriti pellegrini,
son pronte a render morbido quel tocco
con un tenero bacio.
GIULIETTA - Pellegrino,
alla tua mano tu fai troppo torto,
ché nel gesto gentile essa ha mostrato
la buona devozione che si deve.
Anche i santi hanno mani, e i pellegrini
le possono toccare, e palma a palma
è il modo di baciar dei pii palmieri.
ROMEO - Santi e palmieri non han dunque labbra?
GIULIETTA - Sì, pellegrino, ma quelle son labbra
ch'essi debbono usar per la preghiera.
ROMEO - E allora, cara santa, che le labbra
facciano anch'esse quel che fan le mani:
esse sono in preghiera innanzi a te,
ascoltale, se non vuoi che la fede
volga in disperazione.
GIULIETTA - I santi, pur se accolgono
i voti di chi prega, non si muovono.
ROMEO - E allora non ti muovere
fin ch'io raccolga dalle labbra tue
l'accoglimento della mia preghiera.
(La bacia)
Ecco, dalle tue labbra ora le mie
purgate son così del lor peccato.
GIULIETTA - Ma allora sulle mie resta il peccato
di cui si son purgate quelle tue!
ROMEO - O colpa dolcemente rinfacciata!
Il mio peccato succhiato da te!
E rendimelo, allora, il mio peccato.
(La bacia ancora)
GIULIETTA - Sai baciare nel più perfetto stile.
NUTRICE - (È stata ad osservare da lontano, poi s'avvicina)
Tua madre vuol parlarti, padroncina.
ROMEO - Chi è sua madre?
NUTRICE - Ebbene, giovanotto,
è la padrona qui di questa casa;
una buona signora, saggia e onesta;
e la figliola, quella damigella
con cui discorrevate poco fa,
gliel'ho allattata ed allevata io.
E quell'uomo che saprà fare tanto
da prenderla per moglie, giuraddio,
ne avrà dei bei sonanti quattrinelli!
(Si allontana con Giulietta)
ROMEO - (Tra sé)
Ella è una Capuleti!... Ah, duro prezzo
ch'io sarò tratto a pagare per questo!
Do in pegno la mia vita a una nemica!
BENVOLIO - Usciamo, adesso, via!
Il meglio della festa l'abbiam visto.
ROMEO - Ho paura che sia proprio così.
Più stiamo e più ne va della mia pace.
CAPULETO - No, no, signori miei, non ve ne andate!
Abbiamo preparato uno spuntino
per stare ancora un poco in allegria...
Volete proprio andare?... Grazie a tutti,
allora, grazie, nobili signori,
e buona notte.
(Ai servi)
Recate altre torce!
Allora andiamo, si va tutti a letto.
Oh, perbacco, s'è fatto molto tardi!
Me ne vado a dormire dritto dritto.
(Escono tutti tranne GIULIETTA e la NUTRICE)
GIULIETTA - (Indicando uno degli ospiti che sta uscendo)
Vien qua, nutrice. Chi è quel signore?
NUTRICE - È il figlio erede del vecchio Tiberio.
GIULIETTA - E l'altro che sta uscendo dalla porta?
NUTRICE - Mi sembra... sì, è il giovane Petruccio.
GIULIETTA - E quell'altro che esce dietro a lui,
e non ha mai ballato?
NUTRICE - Non lo so.
GIULIETTA - Va' a domandargli il nome. Se è sposato,
la tomba sarà il mio letto di nozze.
NUTRICE - Il suo nome è Romeo, ed è un Montecchi,
unico figlio del più gran nemico
di tua famiglia.
GIULIETTA - O unico mio amore,
scaturito dall'unico mio odio!
O sconosciuto, troppo presto visto
e troppo tardi, ahimè, riconosciuto
per quel che eri. O amore prodigioso,
ch'io debba amare un odiato nemico!
NUTRICE - Che è? Che vai dicendo?
GIULIETTA - Nulla, nulla.
Son versi da me appresi poco fa
da uno che ballava insieme a me.
VOCE DI DENTRO - Giulietta!
NUTRICE - Ecco, veniamo. Su, Giulietta.
A nanna. Sono andati tutti via.
(Escono)
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